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Festival national du court-métrage Handica-Apicil : déjà 10 ans

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Le Festival national du court-métrage Handica-Apicil fête son dixième anniversaire, nous avons demandé à son fondateur Gilles Barbier de faire une synthèse de cet évènement qui a beaucoup évolué en 5 éditions. 

 

Quoi de neuf pour cette nou-velle édition ?

Nous allons proposer trois journées de projection à la Cité Internationale de Lyon les 28, 29 et 30 mai avec plusieurs program-mations pour les scolaires (de l’école pri-maire à l’université). Le vote pour le prix du public s’effectuera le mardi soir à l’uGc Ciné Cité et les prix seront remis dans les salons de la ville de Lyon le 30 mai.


Le Festival fêtera ses 10 ans d’existence ; quel bilan de ces 10 années passées ? 

Depuis le 1er festival qui a eu lieu en 2003, l’évolution de la qualité des films réalisés par des professionnels ou non est flagrante. Nous avons de plus en plus de court-métrages et ce que l’on peut voir c’est que les personnes handicapées prennent davantage la parole pour par-ler de leur vie. Lors de la dernière édition, nous avons pu constater que tous les sujets sont désormais abordés sans tabou. D’autres festivals ont aussi vu le jour au cours de cette décennie. Autre preuve d’intérêt, les films viennent de la plupart des pays francophones. Mais notre objectif a toujours été de sensibiliser les spectateurs à la réalité de vie des personnes handicapées. Et parallèlement les personnes handicapées découvrent elles aussi ce que sont les autres formes de handicap.  Beaucoup de parents plébiscitent ces films car ils met-tent en avant les difficultés qu’ils vivent au quotidien et réalisent que d’autres personnes sont confrontées aux mêmes difficultés. Nous avons au cours de ces dix années constitué une grande vidéo-thèque devenue une véritable source de données, utilisée par des écoles, des établissements ou des particuliers. 

 

Qui compose le jury ?

Il est composé de gens du cinéma et de personnes concernées directement ou indirectement par le handicap. Cette année c’est le comédien et réalisateur Alexandre Astier qui en est le président. La plupart des jurés apprennent beau-coup sur le handicap grâce aux films qu’ils visionnent. 

 

L’appel à candidatures a été lancé le 1er octobre 2012, combien de films avez-vous reçus ? 

Aujourd’hui (mi-décembre 2012) nous avons déjà une quarantaine de films ce qui est un très bon indicateur : c’est la première fois que nous recevons autant de films 5 mois avant le festival. Et nous en avons déjà repéré de très bons. 

 

Le Festival étant biennal, que se passe-t-il entre deux éditions ?

La vidéothèque est sollicitée en perma-nence et il en découle de nombreuses diffusions. Les lauréats sont bien sûr nettement plus sollicités. Le travail de préparation est aussi très important et nous avons entre 15 et 20 jours de projections pour faire le choix de la sélection. Deux années sont vraiment nécessaires entre deux éditions car la production de films de qualité demande du temps et ce temps est aussi utile pour que de nouveaux thèmes apparais-sent. Enfin, pour mobiliser des person -nalités du cinéma, il faut aussi du temps. 


En 10 ans de sensibilisation, avez-vous noté un changement de regard sur les personnes handicapées ? 

Je pense que ces films jouent un rôle politique et permettent de faire avan-cer une meilleure prise en compte des personnes handicapées dans la société. Pour l’édition 2013 nous espérons avoir encore plus de spectateurs curieux de découvrir le quotidien de personnes handicapées mis en scène. 

 

Pour conclure, avez-vous un message pour les lecteurs d’Handirect ?

Profitez du festival et venez voir les films ! Les entrées sont gratuites. Il faut simplement se préinscrire sur le site www.festival-handica.fr à partir du 31 mars 2013. Si vous le pouvez, venez les trois jours complets. Vous pouvez aussi aller sur notre page facebook : www.facebook.com/pages/Festival-Handi-cap-Cinéma/ 

 


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Commentaires

Une réponse

  1. Bonjour,
    Un scénario d’après une histoire vraie avec 2 personnes aveugles de naissance, est-ce que cela pourrait devenir réalité grâce à vous ?
    A votre disposition pour en parler
    Jean Paul Mourot
    ESAT des eaux Bleues
    LD: 03 83 24 69 08