Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Handicap invisible : Témoignage d’une salariée de Société Générale

Handicap invisible : Témoignage d'une salariée de Société Générale
Écouter cet article

Société Générale : Focus sur le handicap invisible à travers le témoignage de Samantha Wedeux, salariée du groupe.

Samantha WEDEUX – Business Analyst Données au sein du groupe Société Générale – témoigne de son expérience en tant que jeune recrue. Atteinte d’une maladie génétique qui ne lui donne une acuité visuelle que très réduite (un dixième) et d’une photophobie (intolérance à la lumière), Samantha a accepté d’évoquer son handicap invisible et son travail quotidien.

Qu’est qu’un Business Analyst Données ?
Mon métier est de créer des graphiques et des dashboards sur la supervision managériale et le contrôle interne pour alerter sur de potentiels risques. J’ai mon style pour y arriver. Mon handicap ne m’empêche pas de réaliser de beaux tableaux.

Comment avez-vous été recrutée par Société Générale ?
J’ai rencontré Société Générale en 2018 à l’occasion d’un meeting d’athlétisme handisport au Stade Charlety (Handisport Open Paris), organisé par la Fédération Française Handisport (FFH). Un forum emploi était présent en marge des épreuves sportives et la Mission Handicap Société Générale proposait différents postes. Etant sportive de haut niveau, en tir à l’arc, la FFH m’a conviée à y participer car je cherchais un emploi. J’ai compris que mon handicap ne serait pas un problème au sein de cette société. J’aime tellement ce que je fais que les gens mesurent ma passion et ma détermination à réussir. Je suis handicapée et pourtant j’aime me dépasser.

Après votre recrutement, votre intégration s’est bien passée ?
Elle s’est faite il y a un peu plus d’an an, en plein été. Quand je suis arrivée, j’ai voulu montrer à mon manager que je pouvais faire beaucoup de choses et qu’il n’y perdait pas à m’avoir dans ses équipes. Je devais aussi convaincre les utilisateurs, à qui je dois expliquer certains outils, que je serai une bonne formatrice.

C’est la première fois où j’ai eu l’impression que l’on mettait en avant le fait que je sois handicapée de façon positive. J’ai pu faire plein de choses comme participer à des séminaires par exemple. Société Générale ne ressemble à aucune expérience que j’ai eue avant. Je suis une battante et quand je décide quelque chose, je vais jusqu’au bout.

Avez-vous du mal à parler de votre handicap, notamment du fait qu’il s’agit d’un handicap invisible ?
Je n’ai aucun problème à assumer mon handicap. Il y a quand même des points que je souhaite occulter car je ne veux garder que le positif. Par exemple, ma scolarité s’est mal passée, du coup, je préfère ne pas en parler pour valoriser le positif.

Mon handicap m’appartient. Personne ne peut le comprendre. Il m’est déjà arrivé d’entendre que certains de mes défauts ne seraient pas liés à mon handicap mais à ma personnalité. Pourtant, selon moi, ça l’était. Par exemple, j’ai déjà entendu, par le passé, que si je manquais de confiance en moi, ce n’était pas parce que j’étais handicapée mais seulement parce que c’était un de mes traits de caractère. Pourtant, je pense que mon handicap est à la fois ce qui a généré ce manque de confiance en moi mais aussi ma détermination pour prouver ce que je peux faire. Depuis toujours, je me bats pour tout. Je me bats pour être indépendante.

Un petit conseil pour terminer ?
Il faut écouter celui qui vit son handicap. C’est lui qui le connaît le mieux et qui sait l’adaptation de poste qui lui sera nécessaire.

En photo : Samantha Wedeux © Société Générale

Plus d’infos sur : https://careers.societegenerale.com/

Ces articles pourront vous intéresser :

Facebook
Twitter
LinkedIn
E-mail

Commentaires