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L’apnée du sommeil : une pathologie sous-estimée

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D’après la dernière étude d’Opinion Way réalisée pour la société Oniris, spécialiste du ronflement, l’apnée du sommeil est un problème très fréquent qui concerne 7% de la population, soit 3,5 millions de personnes, voire plus, la Haute Autorité de Santé et l’Institut National de Veille Sanitaire estimant que près de 90% des personnes concernées ne sont pas diagnostiquées.
L’étude révèle également que près de 60% des personnes déclarant être sujettes aux apnées du sommeil, et 82% des personnes concernées par un ronflement, n’entreprennent aucune action de traitement lorsqu’elles en prennent conscience. Ce qui serait lié au manque d’information des malades mais aussi à la réputation des traitements, souvent considérés comme coûteux et inefficaces.
Cette pathologie est d’autant plus difficile à dépister que le dormeur s’en rend rarement compte lui-même, et doit plutôt compter sur une alerte de son conjoint s’il vit en couple.
« L’apnée du sommeil est produite par le relâchement des tissus de la gorge qui viennent bloquer complètement le passage de l’air, provoquant un défaut d’oxygénation de l’organisme et une fragmentation du sommeil, explique l’étude. On parle de syndrome d’apnée du sommeil lorsque les interruptions de respiration durent au moins dix secondes et se reproduisent cinq fois par heure au minimum. Dans les cas les plus graves, les arrêts respiratoires peuvent dépasser une minute et se reproduire jusqu’à cent fois par heure. La baisse d’oxygène dans le sang entraine alors une augmentation de la tension artérielle et une accélération du rythme cardiaque, ce qui provoque un stress important pour le muscle cardiaque, et peut faire apparaitre avec le temps des risques d’hypertension ou d’infarctus ».

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