L’Oreille Augmentée débarque au foyer « Grand Ouest » de Beaurepaire

Cette technologie qui permet de détecter les sons et bruits suspects va être utilisée dans le centre médicalisé « Grand Ouest » de Beaurepaire.

Le foyer « Grand Ouest » de Beaurepaire en Isère, qui accueille des personnes en situation de handicap va être équipé de la technologie Oreille Augmentée. Initié par une association de l’association Afiph et d’OSO-AI, la startup derrière le concept, ce projet a pour but d’améliorer la prise en charge et la sécurité des patients. « Dans le cadre de la promotion des droits fondamentaux et en particulier de la liberté d’aller et venir des personnes accompagnées, l’Oreille Augmentée des soignants nous apparaît comme la meilleure solution technique sur le marché, explique Jean-Baptiste Mïs, le directeur du centre. Ce dispositif permet de concilier l’impératif de sécurité et celui du respect des droits des personnes. »

85 chambres et 14 espaces communs concernés

L’Oreille Augmentée équipera désormais l’ensemble des chambres et espaces de circulation de l’établissement « Grand Ouest » Beaurepaire. Ce sont au total 85 chambres et 14 espaces communs qui sont équipés de cette technologie, afin de permettre un meilleur suivi des résidents par le personnel éducatif et soignant. Le dispositif est actif 24h/24 et 7j/7. « Il s’agit d’une technologie que nous sommes fiers de mettre en place dans notre établissement », conclue Jean-Baptiste Mïs.

L’Oreille Augmentée, qu’est-ce que c’est ?

Cette solution constituée d’un boîtier, placé à proximité du patient (dans sa chambre d’Ephad, d’hôpital, ou même à son domicile) détecte et analyse tous les sons et bruits suspects (mauvaise respiration, chute, gémissements, cris, toux…) et alerte, par une application dédiée, le personnel soignant. Alors que de nuit, on compte deux soignants pour 80 occupants en moyenne dans un Ephad, l’Oreille Augmentée permet une intervention rapide auprès du patient, tout en diminuant la charge mentale du personnel. Plusieurs foyers handicap en France l’utilisent déjà, et OSO-AI espère équiper 3 000 chambres d’ici fin 2023 dans les établissement spécialisés. 

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