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Se soigner avec les épices : Les vertus à connaître

Se soigner avec les épices
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Se soigner avec les épices : Les vertus médicinales des épices

Article réalisé par notre partenaire Signes et sens. Depuis l’aube de l’humanité, les épices sont reconnues pour leurs propriétés thérapeutiques. Principalement toniques et diurétiques, elles sont – entre autres – utilisées en cuisine. Pour autant, leurs effets bienfaisants se trouvent décuplés sous forme de tisanes, de gels massants, d’huiles essentielles. Quelques conseils pour se soigner avec les épices.

De manière à apaiser certains symptômes, voire traiter – en complémentarité avec la médecine classique – quelques ennuis bénins de santé, il est bon de savoir se servir judicieusement de ces cadeaux de la nature. Petit tour d’horizon.

La cannelle

Les Égyptiens connaissaient déjà, il y a 2500 ans, cette épice issue de la couche interne de l’écorce du cannelier. Très riche en antioxydants, les phytothérapeutes la conseillent pour soulager la congestion pulmonaire et diminuer l’écoulement nasal. La cannelle agit en effet tel un expectorant. En cas de refroidissement ou de rhume, laissez infuser un bâtonnet et buvez chaud. À titre préventif, le saupoudrage des aliments se révèle également efficace.

La cardamone

La cardamone revient souvent dans les prescriptions de la médecine ayurvédique indienne. Elle s’avère bénéfique pour tout ce qui a trait aux troubles digestifs : coliques, diarrhées, flatulences. L’épice possède aussi des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques. La médecine de l’Ayurvéda va jusqu’à préconiser son recours pour atténuer certains symptômes dépressifs légers. On la trouve sous différentes formes : huiles essentielles, teintures, infusions, poudres, gélules, cataplasmes, décoctions. Il est cependant recommandé de ne pas en ingérer plus de 5 grammes par jour, surtout en cas de faiblesse cardiaque, car elle augmente le taux de créatine phosphokinase (CPK) dans le sang. Le CPK étant une enzyme catalysante d’énergie.

Le clou de girofle

Célèbre pour son action bienfaisante en cas de rage de dents, des adeptes du clou de girofle n’hésitent pas à le qualifier de brosse à dent naturelle. Il suffit de le mâcher à la fin d’un repas pour éliminer les bactéries et prévenir la formation de caries. Le clou de girofle tire la majeure partie de ses bienfaits d’un composé aromatique : l’eugénol. À noter que, sous forme d’huile essentielle, il intervient comme anesthésiant pour calmer les douleurs d’origine rhumatismale et musculaire.

Le curcuma

Le curcuma entre traditionnellement dans la préparation du curry indien. Il doit ses innombrables vertus à sa forte teneur en antioxydants, via la curcumine qu’il contient. Particulièrement populaire dans la région d’Okinawa, célèbre pour la longévité de ses habitants, cette épice est considérée comme un aliment protégeant avantageusement le système digestif. Selon certaines études en laboratoire, sa molécule jouerait même un rôle non négligeable dans la prévention des cancers.

Le cumin

De son nom latin Cuminum cyminum, le cumin est une plante herbacée orientale dont on infuse les graines pour lutter contre les flatulences et les infections intestinales. Déposez une cuillère à café de graines dans 25 cl d’eau bouillante et laissez infuser durant 2 à 3 minutes. Puis buvez-en une demi-tasse avant chaque repas jusqu’à l’amélioration des symptômes. En usage externe et sous forme de pommade ou de gel, le cumin s’avère aussi efficace sur les articulations douloureuses et les crampes musculaires. Petit bémol : il convient de demander l’avis d’un pharmacien ou d’un médecin avant d’employer l’huile essentielle de cumin à fortes doses.

Le gingembre

Surtout connu pour ses capacités aphrodisiaques, le gingembre stimule la circulation sanguine et favorise l’élimination des toxines. On le retrouve conditionné en capsule, en poudre, en tisane ou en sirop pour remédier aux nausées et aux maux de tête. Pas moins de 40 composés antioxydants sont présents dans l’épice. Parmi eux, les ginrérols, les shogaols et les paradols jouent un rôle prépondérant.

Sabine Georgel

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