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Sexualité et handicaps : Dix fausses bonnes idées

Sexualité et handicaps : Dix fausses bonnes idées
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L’ouvrage « Sexualité et handicaps : Dix fausses bonnes idées » offre une approche globale et concrète à toute personne amenée à accompagner des publics en situation de handicap.

À travers cet ouvrage engagé, Denis Vaginay, docteur en psychologie clinique propose d’entamer une réflexion globale sur la sexualité au regard des personnes en situation de handicap. Ainsi, il rappelle avant tout les droits de chacun, avant de souligner l’importance de l’éducation sexuelle, de la protection des personnes concernées et de leur consentement. Il met également en avant de nombreuses pistes pour qu’handicap et sexualité ne soient plus toujours considérés comme problématiques lorsqu’ils sont associés. Parmi ses principales convictions figure notamment le fait que « les difficultés que nous rencontrons actuellement dans l’accompagnement résultent moins d’une défaillance des personnes accompagnées que de nos réticences ».

Au sommaire : Droit commun; Contexte social commun; Sexualité maîtrisée; Éducation sexuelle; Inclusion normative; Protection; Consentement; Autodétermination; Bientraitance; Évaluation.

Ne pas sous-estimer le potentiel des personnes en situation de handicap

« Sexualité et handicaps ! Compatibles ou pas ? Si la réponse sociale est oui, les atermoiements qui persistent chez les accompagnateurs, familiaux ou professionnels, témoignent chez eux de la persistance d’un scepticisme ou même d’une crainte à ce sujet : celle que les personnes en situation de handicap seraient incapables de bénéficier du même accès que tous aux projets sexuels en cours dans notre société. Or, convenablement éduquées comme elles le sont depuis les années 1970-1980, elles ont plutôt démontré des aspirations cohérentes et des compétences dans ce domaine. Du moins celles qui ont les capacités relationnelles suffisantes. Malgré cela, l’environnement reste à la recherche d’une éducation sexuelle adaptée et efficace, un peu magique, qui permettrait de faire disparaître tous les risques pourtant inhérents aux pratiques sexuelles. Ce qui implique l’existence tout à fait imaginaire et inquiétante d’une sexualité transparente.

Transmettre les savoirs et laisser des possibilités d’expérimentation

Finalement, la transmission de savoirs et de compétences, de type éducation sexuelle, est assez simple et les personnes en situation de handicap y répondent bien. Ce sont les possibilités d’expérimentation qui leur manquent. Les premières bases à leur donner sont celles des capacités à s’inscrire dans des relations quotidiennes respectueuses fondées sur la réciprocité. Il faut accepter que les autres nous échappent et expérimentent. Qu’ils se frottent à la réalité, quitte à s’y piquer ».

Denis Vaginay, docteur en psychologie clinique, a longtemps exercé dans diverses institutions. Il poursuit ses activités libérales et de formateur. Il travaille depuis de nombreuses années les questions de la différence et de la sexualité.

Pour en savoir plus, rendez-vous ici.

À lire aussi : Sexualité et handicap à l’adolescence : Un mètre vingt, une série dédiée

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