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« Une notion de temps, journal d’un dyspraxique » : vivre avec un handicap invisible

« Une notion du temps, journal d’un dyspraxique » : vivre avec un handicap invisible
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Tom raconte dans son ouvrage, « Une notion de temps, journal d’un dyspraxique », son combat et son parcours depuis son enfance, et comment il a dû composer avec son handicap.

C’est l’histoire d’un garçon qui naît avec un handicap invisible et qui doit se battre chaque jour de sa vie pour survivre dans un monde hermétique à la différence. Voilà ce que raconte « Une notion de temps, journal d’un dyspraxique », le premier livre de Tom, auteur, écrivain et parolier, lui-même souffrant de dyspraxie. Un ouvrage autobiographique dans lequel il a voulu montrer comment on vit avec un handicap invisible : « J’en avais marre des ‘on dit’, des préjugés, qu’on parle à notre place, explique Tom. Je sais ce que c’est, je le vis au quotidien donc j’ai choisi de le raconter ».  Mais l’auteur a aussi écrit ce livre pour une raison plus personnelle. « J’ai un fils, je me suis dit qu’un jour il se poserait des questions sur son papa, ce livre c’est une manière de répondre à ses interrogations. »

« Je pense que les politiques devraient prendre leurs responsabilités sur le handicap »

Dans son livre, Tom retrace son parcours, et son combat pour se faire accepter et comprendre. L’auteur explique ainsi les difficultés qu’il a eu étant enfant, à l’école, puis dans le milieu professionnel. « Je pense qu’il y a beaucoup de choses à améliorer dans les écoles, par exemple, notamment sur la sensibilisation des enfants, regrette-t-il. Je pense que les politiques devraient prendre leurs responsabilités sur le handicap. » De la même manière, il dénonce dans son livre les difficultés pour un dyspraxique de trouver du travail, de vivre et d’être accepté dans une société qui va « à mille à l’heure » quand lui est obligé de prendre son temps et d’avancer à son rythme.

Écrire un livre en étant dyspraxique : un défi en soi

Écrire un livre lorsqu’on souffre de dyspraxie est un défi en soit, que Tom a dû relever. « C’est extrêmement éprouvant, j’ai tout écrit à l’ordinateur, mais ça me demande beaucoup d’énergie, raconte l’auteur. J’ai tout écrit tout seul, mais j’ai reçu de l’aide pour la mise en page et la relecture, notamment par mon frère et une correctrice ». Et pour lui qui est parolier, écrire un roman était une première. Il a ainsi dû s’adapter à des codes qu’il lui était difficile d’appliquer. « Le plus dur ça a été la réécriture parce que j’avais tout écrit d’une traite ! Je ne sais pas structurer les choses, alors je n’avais pas fait de chapitres », s’amuse Tom.

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