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Université Lyon 2 : Une vraie prise en compte des étudiants handicapés

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La Mission Handicap de l’ Université Lyon 2 s’engage auprès des étudiants en situation de handicap

L’Université Lumière Lyon 2 s’est dotée depuis de très nombreuses années d’une Mission Handicap en charge d’accompagner les étudiants en situation de handicap. Ce pôle particulièrement performant propose un incroyable panel de services aux étudiants concernés par le handicap, qu’ils soient ou non en formation initiale. Avec Myrtille Perrin, responsable de la Mission Handicap au sein de l’ Université Lyon 2, et Yannick Chevalier, vice-président en charge de l’Egalité et de la Vie citoyenne, nous allons découvrir la dimension de cette structure parfaitement intégrée dans la vie de l’Université.    

Myrtille Perrin
Myrtille Perrin

Nous démarrons cette découverte avec une explication de l’organisation administrative qui situe la Mission Handicap dans son contexte. Au sommet se situe la DFVE (Direction de la Formation et de la Vie Etudiante) : c’est cette direction qui valide les formations et les aménagements pour les examens (entre autres) et qui est donc la garante des cursus et des diplômes de l’ Université Lyon 2. Elle se compose notamment du service de la Vie Etudiante, dont fait partie la Mission Handicap. Ce pôle est rattaché à la pédagogie et non pas à la santé, puisque la mission d’accompagner les parcours des étudiants en situation de handicap est directement en lien avec l’organisation des diplômes, des études et de la vie universitaire. Dans cette logique, le pôle est dans le périmètre de la Vice-Présidente en charge de la Formation et de la Vie Etudiante. Par ailleurs, depuis 2016 l’Université Lumière Lyon 2 a mis en place une Vice-présidence en charge de l’Egalité et de la Vie citoyenne. Ce Vice-président a donc dans son périmètre la prise en compte du Handicap. Retenons que l’égalité est aujourd’hui une politique à part entière au sein de l’Université.

Yannick Chevalier : « Le plan d’accompagnement est co-construit avec le service de Médecine préventive qui porte un regard médical sur les besoins de la personne et d’autre part la Mission Handicap qui a un souci plus pédagogique qui est de dire : « voilà ce qui existe et voilà ce que l’on sait faire en terme d’aménagements pédagogiques ». Ce sont ces points de vue croisés qui conduisent à la rédaction d’un document individuel signé par la Vice-présidente de la formation et qui résume les engagements de l’Université ».

« La Mission Handicap déploie son périmètre dans tout ce qui touche à l’accueil et à la déclinaison du plan d’étude, il était donc important que cela soit intégré au sein de la Direction Formation. Par exemple, nous avons lancé l’enseignement de la Langue des Signes Français à Lyon 2 (LSF) et il nous paraissait évident que ce soit le Centre de Langues qui porte cette discipline, tout comme pour les autres langues. Le handicap devait donc pour nous être tout naturellement inscrit dans les modes de fonctionnement du droit commun de l’Université et cela reste notre règle. »

Depuis combien d’années la Mission Handicap a-t-elle pris corps au sein de l’ Université Lyon 2?
Myrtille Perrin
 : « Créée en 1996, ce service est né des besoins plus particuliers de l’accueil d’étudiants déficients visuels. Cela s’est fait à l’époque grâce à la volonté de Monsieur Portalier (aujourd’hui professeur émérite des universités et à l’époque enseignant en psychologie) très au point sur les questions de déficience visuelle. C’est son réseau qui a drainé des étudiants à l’ Université Lyon 2 et confronté l’Université à leurs besoins spécifiques. Tout cela se faisait de manière évidente en cohérence avec les valeurs de Lyon 2, qui est une université de sciences sociales et humaines. La loi de 2005 est venue cadrer et structurer les activités de la Mission Handicap au sein de l’établissement. Puis la Conférence des Présidents d’Université s’est réunie pour lire la loi en profondeur, ce qui a donné naissance à un guide interne en 2007, lequel a été actualisé en 2012. Il définit ce que doit être une structure d’accueil pour les étudiants en situation de handicap dans les établissements d’enseignement supérieurs et nous l’utilisons toujours au quotidien. La loi de 2005 a vraiment été déterminante pour nous car elle a obligé les établissements à se doter d’une structure dédiée pour le handicap. Cependant, si dans un premier temps la loi nous a guidés dans l’accueil des étudiants en formation initiale, les étudiants en formation continue n’en sont pas d’emblée bénéficiaires. Nous avons fait le choix de compenser cette carence ».

Yannick Chevalier
Yannick Chevalier © Université Lumière Lyon 2 – Delphine Flachez

Yannick Chevalier : « Je précise que l’ Université Lyon 2 n’est malheureusement pas représentative de l’ensemble des universités car la Mission Handicap de notre établissement y est particulièrement importante et dotée d’un effectif conséquent ».

Myrtille Perrin : « Effectivement, nous avons la chance d’être dans un établissement qui nous donne les moyens de progresser pour suivre la forte augmentation du nombre des étudiants en situation de handicap (de 87 étudiants accueillis en 2011, nous sommes à ce jour à plus de 550 étudiants en situation de handicap accompagnés). Notre équipe est aujourd’hui composée de 3,4 personnes en équivalent temps plein et va passer très prochainement à 3,7 pour répondre au nombre toujours croissant d’étudiants en situation de handicap accueillis dans nos cursus. Je suis pour ma part à 100% sur le pôle.

Tous les services sont engagés
Lorsque j’ai pris mes fonctions en 2011, nous avons souhaité avec l’équipe en place redistribuer les compétences aux différents services concernés. Par exemple, toute la partie concernant l’organisation des examens qui était prise en charge par la Mission Handicap a été confiée à nouveau aux composantes dont c’est le rôle. Ce fut un projet ambitieux et particulièrement prenant mais qui nous a permis de nous rapprocher des différents services de l’Université et de créer ainsi des liens étroits. Aujourd’hui nous travaillons main dans la main avec tous les services. Cela ne s’est pas fait sans difficulté car, pour les secrétaires de scolarité, ce fut une surcharge de travail très importante que de gérer toutes les particularités des plans d’accompagnement. Cette délégation de compétences a cependant produit de bons effets car elle nous permet aujourd’hui d’accueillir bien plus d’étudiants, et d’offrir un service de meilleure qualité ».

Une progression continue du nombre d’étudiants accueillis
Depuis 2011/2012 où la Mission Handicap de l’ Université Lyon 2 accompagnait 87 étudiants, nous sommes passés à 555 à ce jour pour l’année 2018/2019. Cette augmentation s’explique en partie par une restructuration de notre fonctionnement autour de l’organisation des examens en 2013.

Depuis on observe une augmentation constante entre 20 et 30 % chaque année.
Une meilleure communication auprès de la communauté universitaire, le développement de partenariats avec le Rectorat, les effets de la loi de 2005 et l’élargissement de l’assiette des bénéficiaires explique cette nette progression.  En effet, nous accompagnons depuis 2 ans des étudiants en formation continue qui sont soit en poste, soit entre deux périodes de travail. Nous proposons aussi les services de la Mission Handicap dans le cadre du DAEU (Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires), ce qui n’était pas le cas auparavant.
Notre rôle est véritablement d’accueillir et d’accompagner toutes les personnes en situation de handicap car nous possédons les compétences, les connaissances et les bonnes approches pour cela.

Il est important de souligner que le Ministère alloue chaque année une délégation de crédits visant à financer en partie nos missions : notamment le secrétariat d’examen, l’aide humaine dans le cadre de l’aménagement des études (preneur de notes, tuteur méthodologique, soutien pédagogique, …) pour les étudiants inscrits dans le cadre de la formation initiale.

Cette participation du Ministère ne dispense cependant pas les établissements d’investir en fonds propres sur d’autres actions comme l’achat de matériel spécifiques (ordinateurs, mobilier adapté, …), la sensibilisation par exemple ou encore la prise en compte des stagiaires de la formation continue ne bénéficiant pas des dispositifs Agefiph ou Fiphfp.

Une aide appuyée et variée

En quoi consiste concrètement cet accueil et cet d’accompagnement ?
Myrtille Perrin
 : « Notre mission, c’est de définir et d’assurer le suivi de la mise en œuvre du plan d’accompagnement de l’étudiant en situation de handicap.
Cela passe, la plupart du temps, par une demande de tiers temps pour les examens ou des demandes d’aide à l’accessibilité pour des personnes à mobilité réduite. Ce que nous souhaitons communiquer aux étudiants en situation de handicap, c’est que nous pouvons leur proposer bien d’autres choses en parallèle. Nous proposons entres autres une aide aux études par le prêt de matériel adapté de type ordinateur ou logiciel. Nous proposons des aides humaines, comme du tutorat méthodologique, du soutien pédagogique, de la recherche documentaire, de la prise de notes pour les étudiants qui souffrent d’une incapacité motrice majeure. Sans oublier l’aide à la récupération des notes, possible grâce à un dispositif que nous avons mis en place en 2013, et qui s’articule autour du partage de notes de cours. Pour ce service, nous faisons appel au volontariat de toute la communauté étudiante : c’est en soi un acte solidaire qui signifie « je suis prêt à partager mes notes de cours ». Ça fonctionne très bien car les preneurs de notes font un effort particulier dès lors qu’ils sont volontaires pour ce dispositif. Cette contribution est depuis l’an dernier intégrée au dispositif de valorisation de l’engagement étudiant qui peut leur donner droit à une bonification de la moyenne qu’ils obtiennent, au terme de leur Licence ou de leur Master. ».

Yannick Chevalier : « Ce dispositif recouvre des engagements qui vont bien au-delà de la Mission Handicap et s’adresse à tous les étudiants. Cette initiative crée d’ailleurs une émulation entre étudiants qui nous échappe et produit des effets très positifs ».

Myrtille Perrin : « C’est en effet un vecteur de lien social qui favorise une intégration fluide et spontanée des étudiants en situation de handicap. Ce dispositif rassure énormément les étudiants qui pour la plupart ont peur de ne pas savoir prendre de notes à leur entrée à l’université. En ce qui concerne les aides humaines, je recrute et je forme chaque année une quinzaine d’étudiants de niveau licence 3 ou Master. Ils accompagnent les étudiants en situation de handicap. Par exemple, le tutorat méthodologique a pour objectif de leur apporter les clés d’organisation du travail et de révision. C’est un aménagement que nous proposons volontiers car il s’adresse à tous les étudiants qui pourraient se sentir perdus dans l’enseignement supérieur, ne serait-ce que durant un semestre, pour leur permettre de prendre le train et le rythme des études à l’université ».

Une prise en compte totale et personnalisée des besoins de l’étudiant

Comment découvrez-vous les besoins de chaque personne en fonction de sa pathologie ?
Yannick Chevalier
 : « Nous avons une forte collaboration avec le Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé qui va venir valider l’aspect médical du besoin d’aménagement pour l’étudiant. C’est sur la base de cet avis que travaille la Mission Handicap. Mais nous tenons compte bien sûr des demandes de l’étudiant hors-champ médical. Le rôle de la Mission Handicap est de mettre en application l’avis médical et les besoins de l’étudiant, tout en veillant à la cohérence avec les contraintes pédagogiques de la formation qu’il suit, toujours en composant avec les moyens dont l’Université dispose e ».

Quels sont les types de demandes auxquelles vous êtes confrontés ?
Myrtille Perrin :
«Pour l’année 2017-2018, sur 530 étudiants en situation de handicap, nous avons eu 407 demandes de tiers temps et 43 étudiants qui demandaient une salle individuelle pour passer les examens, ce qui nécessite une gestion particulièrement ardue au moment des examens. 127 étudiants ont bénéficié de la composition sur ordinateur. Dans le cadre du régime spécial d’études, nous avons également eu 51 étudiants en dispense d’assiduité pour raison médicale. Dans ce dernier cas, il faut donc penser le cursus avec un étudiant qui n’est pas toujours présent, ce qui n’est évidemment pas facile. 94 étudiants en situation de handicap ont bénéficié des absences justifiées, c’est-à-dire qu’ils sont absents de manière imprévisible pour cause de fatigabilité liée à leur handicap. Ces régimes spéciaux doivent aussi composer avec le maintien des bourses dont bénéficient certains étudiants afin qu’ils ne soient pas lésés. Parmi tous ces étudiants, 141 bénéficiaient d’un dossier de compensation du handicap. Tout cela a représenté au cours de l’année 2276 heures d’aide humaine hors Langue des Signes Français – LSF et Langage Parlé Complété – LPC ».

2276 heures d’aide humaine

Yannick Chevalier : « Sur 28 000 étudiants, cela peut paraître dérisoire, mais cela peut s’expliquer en partie par une énorme perte d’étudiants entre le secondaire et les études supérieures et par l’idée que certains étudiants handicapés ne seraient pas aptes à suivre des études supérieures. C’est un schéma culturel sur lequel nous travaillons et contre lequel nous luttons. En effet le taux de réussite chez les étudiants en situation de handicap est plus ou moins équivalent à celui des autres étudiants ».

Myrtille Perrin : « Pour les cas un peu complexes, nous réunissons ce que nous appelons l’équipe plurielle. Elle est composée du service de Médecine Préventive, de la Mission Handicap, des enseignants concernés et/ou des responsables pédagogiques, des vice-présidents, si besoin de la secrétaire de scolarité, et éventuellement du service d’Orientation. Attention : l’objectif n’est pas d’être dans la discrimination positive mais plutôt dans une meilleure inclusion car nous ne souhaitons pas dénaturer la valeur du diplôme. Ce dispositif fonctionne très bien et permet de trouver des solutions cousues main. Par exemple une étudiante en cursus de musicologie ne peut pas chanter : que peut-on faire ? doit-on la dispenser ou doit-on trouver une solution de rechange qui permette de garder la cohérence et la valeur du diplôme, et qui permette de ne pas avoir à chanter ? C’est ce type de solutions que nous parvenons à trouver.
La situation de handicap ne veut rien dire par elle-même, c’est la solution que nous pouvons mettre en œuvre qui va faire la différence. Un handicap dit « lourd » est donc tout à fait relatif.

Un handicap dit « lourd » est donc tout à fait relatif

La plupart du temps, lorsque les étudiants vont avoir besoin de beaucoup d’aménagements, ils nous contactent très en amont de leur rentrée pour nous faire part de leurs besoins. Cela nous laisse le temps de travailler pour mettre en synergie toutes les forces que nous avons à l’université et cela nous permet de faire du cousu main. Le plus difficile, ce sont les arrivées tardives, non anticipées. Nous sommes parfois amenés à dire à des étudiants qui ne se sont pas signalés assez tôt, que la mise en place d’aménagements pour les examens du premier semestre ne sera pas possible. Il est vrai que les étudiants qui arrivent à l’ Université Lyon 2 pour la première fois n’imaginent pas la fourmilière que cet établissement représente avec la pluralité des services, la diversité des compétences et la multiplicité des intermédiaires.

Tous nos services et toutes nos prestations sont visibles sur Internet, j’invite donc les étudiants à le consulter au plus tôt. Pour nous faire connaître auprès d’eux, nous travaillons aussi avec le Rectorat et les enseignants référents du lycée pour que les lycéens se signalent comme futurs étudiants en situation de handicap. Nous souhaiterions également être présents sur différents événements tels que le Salon de l’étudiant.

Une fois que l’étudiant est inscrit chez nous, il va participer à la période d’intégration d’une dizaine de jours composés d’animations et d’informations sur le campus à l’attention des étudiants en première année. En effet, le Service de la Vie Etudiante dont la Mission Handicap intervient auprès de tous les étudiants de premières années pour présenter l’offre de service de la vie étudiante et du coup les possibilités en termes d’accompagnement des étudiants en situation de handicap. C’est à ce moment que nous invitons tous les étudiants à devenir donneurs de notes bénévoles. C’est aussi important de faire savoir aux étudiants en situation de handicap que pour bénéficier de l’aménagement des examens ils doivent respecter une date limite de demande.

Un suivi individualisé

Nous avons aussi mis en place un suivi de l’étudiant. À chaque fin de semestre, nous contactons par mail l’ensemble des étudiants qui sont accompagnés par la mission handicap. Nous leur demandons entre autres s’ils ont réussi ou non leur 1er semestre et si non, pourquoi : Qu’est-ce qui a bien marché ? Qu’est-ce qui n’a pas bien marché ? … Nous les invitons à reprendre contact avec nous pour faire le point et éventuellement réévaluer leur accompagnement. C’est vraiment pour nous une étape essentielle de notre travail. Certains étudiants devancent cet appel car ils ont bien compris tout son intérêt ».

Quel est le profil des personnes qui travaillent à la Mission Handicap de l’ Université Lyon 2 ?
Myrtille Perrin :
« Ce sont souvent des personnes qui viennent de l’aide sociale mais pas seulement. Le métier de référent handicap n’existait pas il y a encore très peu de temps. À Lyon 2, nous avons justement la chance d’accueillir un Master Référent Handicap. Cependant, aujourd’hui nous n’avons pas encore de fiche métier pour le statut « référent handicap ». Celle-ci est en cours de validation par le Ministère. La professionnalisation se fait sur le terrain et la totalité de mon équipe a suivi une formation soutenue par le Ministère et organisée par l’EHESS et l’association APACHES (Association des Professionnels de l’Accompagnement des étudiants en situation de Handicap dans l’Enseignement Supérieur). Je fais moi-même partie du bureau de cette association depuis 5 ans. Nous avons aussi dans notre équipe une personne en situation de handicap, ce qui me semblait évident. Toute l’équipe se charge de différentes missions communes mais a aussi en charge des missions spécifiques (orientation et insertion professionnelle, communication et sensibilisation, accessibilité, gestion du matériel et mobilier, …). Nous contribuons entres autres à la commission travaux et à la future commission signalétique. Un effort tout particulier est à faire sur l’accessibilité car nos locaux sont anciens et très complexes. Nous sommes en interface entre les besoins des étudiants en situation de handicap et les services concernés. Le délai de mise en œuvre des solutions n’est pas toujours satisfaisant pour les étudiants mais nous poursuivons nos efforts d’amélioration des process. Avec Monsieur Chevalier, nous avons à cœur de prendre en compte l’usage, au-delà de la norme. Notre ambition est de faire en sorte que l’usager soit au centre du dispositif.

Pour plus d’infos : http://www.univ-lyon2.fr/vie-des-campus/handicap/la-mission-handicap-547092.kjsp

Une Very Important Chaise
Une Very Important Chaise

Myrtille Perrin : « Pour certains étudiants à besoins spécifiques, nous avons aussi à disposition une cinquantaine de chaises dites « de confort » équipées d’accoudoirs et de roulettes. Elles sont disposées dans différents amphithéâtres et salles de cours. Notre Direction de la communication les a baptisés « VIC » pour « Very Importante Chaise ». Cela nous permet de banaliser le matériel spécifique pour qu’il ne soit pas déplacé et/ou utilisé de manière abusive par certains usagers non bénéficiaires ».

Quelques chiffres
Au total, 50 fauteuils ont été déployés en 2017/2018. L’acquisition d’un lot de 50 nouvelles « VIC » est fait pour cette année 2018/2019 afin de finaliser l’équipement des salles du bâtiment H – campus PdA. Les fauteuils restants sont répartis dans les bâtiments rénovés des 2 campus.
L’objectif à l’horizon 2020 est d’avoir équipé l’ensemble des salles de cours des 2 campus.

L’ Université Lyon 2 vient d’adopter son second plan pluriannuel du handicap en votant en novembre 2018 son « Schéma Directeur Handicap 2019-2021 ».

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