Dans de nombreuses régions du globe, les humanitaires travaillent, parfois au péril de leur vie, souvent dans l’anonymat le plus total. Même s’ils accomplissent un travail de fourmi, leurs interventions sont indispensables et permettent souvent à des populations de retrouver un minimum de dignité.
Aujourd’hui, 130 millions de personnes ne doivent leur survie qu’à l’aide humanitaire – un nombre encore jamais atteint. Si elles étaient regroupées, ces personnes dans le besoin formeraient la dixième nation du monde en termes de population. Pour autant qu’ils soient impressionnants, ces chiffres ne reflètent qu’un aspect de la réalité et derrière les statistiques se cachent des individus, des familles et des communautés dont les vies ont été détruites. Il s’agit de gens ordinaires: des enfants, des femmes et des hommes, obligés quotidiennement faire des choix impossibles. Ce sont des parents qui doivent choisir entre acheter de la nourriture ou des médicaments pour leurs enfants; des enfants qui doivent choisir entre aller à l’école ou travailler pour aider leurs familles; des familles qui doivent choisir entre rester chez elles et vivre sous les bombardements ou prendre le risque de s’échapper par la mer.
L’ONU a promulgué le 19 août, Journée Mondiale de l’aide humanitaire en espérant sensibiliser l’opinion publique à l’assistance humanitaire et à la nécessité de soutenir ces actions partout dans le monde.
continuer à faire des dons même minime cela peut représenter beaucoup quand ils sont bien utilisés sur le terrain.
« Les travailleurs humanitaires sont ceux que nous dépêchons sur place pour montrer notre solidarité avec ceux qui souffrent. Ils représentent ce qu’il y a de meilleur dans la nature humaine mais leur travail est dangereux… »
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU
Journée mondiale de l’aide humanitaire 2010
si vous êtes intéressés par du bénévolat : www.aidehumanitaire.org