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Un an de plan autisme et après ?

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Pour Véronique Dubarry (Photo), adjointe au maire de Paris en charge des personnes en situation de handicap, un an après l’annonce du Plan Autisme 2010-2012 qui prévoyait la création de 4100 places nouvelles dont 1500 pour les enfants, la situation reste très préoccupante. « Je suis très inquiète pour l’avenir des structures innovantes autisme » déclare t’elle.

En effet, depuis 2001, la Ville finance l’ouverture, le fonctionnement et le développement de plusieurs structures innovantes basées sur les principes de l’Analyse Appliquée du Comportement (ABA ou Teacch), qui accueillent aujourd’hui plusieurs dizaines d’enfants. A l’heure actuelle, c’est le Département qui est le principal financeur de ces établissements (allant au-delà de ses compétences départementales).

« Nous sommes en pointe dans la reconnaissance de cette innovation, nous avons accompagné ces établissements, nous les avons convaincus de se rapprocher des services de l’état, de déposer leur dossier devant le CROSMS. Cet avis défavorable est une catastrophe pour eux. C’est un rejet de l’innovation nécessaire en matière de prise en charge des personnes souffrant d’autisme » souligne Véronique Dubarry.

« J’espère que le gouvernement, conformément aux engagements pris dans le cadre du Plan Autisme, aura le courage de reconnaître ces établissements et d’aller au-delà des querelles de chapelle. Une fermeture de ces établissements est inenvisageable, ce serait un drame pour les enfants qui y sont accueillis et leurs parents. »





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