La DREES va lancer l’enquête PaRIS (Patient-Reported Indicator Survey) début septembre sur les maladies chroniques. Celle-ci va permettre de mieux connaître et évaluer la prise en charge des maladies chroniques en France. Des médecins et patients devront alors répondre à l’enquête sous forme de questionnaire.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) va mener une enquête nommée PaRIS, sur les maladies chroniques. Cela signifie Patient-Reported Indicator Survey (ou en français : enquête sur les indicateurs renseignés par les patients). Elle aura aussi lieu dans 20 pays membres de l’OCDE (l’Organisation pour la coopération et le développement économique).
En 2021, 12 millions de patients souffraient d’une maladie chronique reconnue dans le dispositif d’affection de longue durée (ALD). L’objectif de cette enquête est d’aider à éclairer et à orienter les politiques de santé, à l’heure où celles-ci visent à renforcer une approche centrée sur le point de vue des patients.
Le déroulé de l’enquête
L’enquête sur les maladies chroniques se fera en deux temps. Tout d’abord, 300 médecins généralistes, tirés au sort, devront remplir un questionnaire. Ils seront interrogés sur leurs pratiques et leur environnement de travail (localisation, consultations, gestions des patients souffrant de maladies chroniques…).
Dans un second temps, 250 patients des médecins interrogés juste avant, qui devront répondre à un questionnaire. Ces derniers seront eux aussi tirés au sort et doivent avoir plus de 45 ans. Leurs réponses permettront d’analyser la prise en charge et le suivi des patients atteints de maladies chroniques. Et ainsi, comparer leur expérience du système de santé à celle des autres patients.
Ces questionnaires servent à faire le lien entre les pratiques des médecins, l’organisation du système de santé national, l’expérience et l’état de santé des patients. Cette enquête sur les maladies chroniques est l’occasion de comparer le système de santé français à celui d’autres pays de l’OCDE. Et ainsi comprendre quelles pratiques médicales et quelles organisations des soins permettent d’améliorer réellement l’état de santé et le vécu des patients.
À lire aussi : Diagnostic des troubles bipolaires : l’enquête nationale démontre l’impact des retards (handirect.fr)