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Aidants et crise sanitaire : Quels impacts et quelles réponses aujourd’hui ?

Aidants et crise sanitaire : Quels impacts et quelles réponses aujourd’hui ?
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Dans le cadre de la Journée des Aidants, le Collectif Inter-Associatif des Aidants Familiaux alerte, étude à l’appui, sur les difficultés croissantes des aidants familiaux suite à la crise du Covid-19.

Afin d’évaluer l’impact de la crise sanitaire sur la vie des aidants familiaux, et dans le cadre de la Journée des Aidants 2021, les associations membres du CIAAF – le Collectif Inter-Associatif des Aidants Familiaux – publient une étude exclusive sur l’impact de la crise sanitaire sur la vie des aidants familiaux, en collaboration avec l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES).

Outre l’aggravation des difficultés déjà rencontrées en temps normal, le CIAAF alerte également sur le manque de réponses concrètes apportées aux aidants plus de 6 mois après la fin du premier confinement. Ainsi, le collectif souhaite interpeller le gouvernement sur l’urgence de leurs besoins.

Découvrez ici les grandes lignes des résultats de cette étude consacrée à l’impact de la crise sanitaire sur la vie des aidants familiaux.

Un isolement et une absence d’aide subis par les aidants familiaux pendant la crise sanitaire

« Les aidants familiaux ont subi de plein fouet la fermeture des établissements, la réduction des services d’aide à domicile, et l’impossibilité pour leur famille de venir les aider, déplore le CIAAF. Ils ont alors dû s’adapter très rapidement pour accueillir leur proche à domicile, concilier télétravail et rôle d’aidant ». L’étude montre par ailleurs que si 67 % des aidants répondant à l’enquête étaient accompagnés dans le rôle d’aidant avant le confinement, seuls 48 % l’ont été pendant. L’absence d’aide s’est donc imposée pour 79% des aidants.

Une intensification du rôle d’aidant et un épuisement physique augmenté

Autre constat mis en évidence par l’étude : « Pendant la période de confinement, les aidants ont été contraints de s’adapter à une intensification de l’ensemble des types d’aide (surveillance, soutien moral, réalisation d’actes intimes, stimulation par des activités…). Ceci a conduit à une nette augmentation de leur épuisement physique (72,5 %) et moral (75,5 %) ». Le CIAAF précise que pourtant, moins de 10 % des aidants seulement ont pu bénéficier d’une modification du plan d’aide.





Un besoin de répit et peu de solutions pour y recourir

En outre, l’étude démontre que le premier besoin exprimé par les aidants reste la possibilité de pouvoir bénéficier de solutions de répit. « Pourtant, 6 mois après la fin du premier confinement, 44 % des aidants n’ont bénéficié d’aucune aide alors qu’ils étaient plus de 81 % à déclarer en avoir besoin. Les freins au recours sont pour plus de la moitié d’entre eux la lourdeur administrative (51 %) et pour 44,5 % d’entre eux le coût financier », rapporte le CIAAF.

Face à ces différentes observations, le Collectif Inter-Associatif des Aidants Familiaux souhaite interpeller le Gouvernement et lui demande d’instaurer plusieurs changements :

– Une prise en charge administrative des demandes de répit exprimées auprès des plateformes de répit en permettant à chaque aidant identifié par la plateforme répit de disposer d’un accompagnement individuel par un “case manager” déterminé.

– L’allocation d’un crédit d’heure attribué automatiquement chaque année pour financer toute formule de répit.

– La mise en place d’un outil unique qui répertorie les différentes solutions de répit et qui informe de la disponibilité en temps réel.

L’étude est à retrouver en intégralité sur le site du CIAAF : https://www.ciaaf.fr/

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