La commission européenne va voter pour faire valoir une carte européenne du handicap. Objectif : faire en sorte que le handicap n’ « empêche pas les gens de voyager et de se déplacer librement en Europe ».
« Faciliter la vie d’environ 87 millions de personnes et leurs familles ». C’est par ces mots que Vera Jourova, la vice-présidente de la commission européenne a présenté mercredi dernier, la nouvelle carte européenne du handicap. Cette carte doit remplacer celles utilisées nationalement par les pays membres de l’Union Européenne. L’union Européenne souhaite ainsi harmoniser le système de carte, qui pour l’instant n’est adopté qu’au niveau national et a pour objectif de faciliter les visites des personnes en situation de handicap en Europe. « Un handicap ne doit pas empêcher les gens de voyager et de se déplacer librement en Europe », a justifié Vera Jourova sur twitter. Pour autant, la carte n’arrivera pas tout de suite. Cette mesure était déjà annoncé par l’UE pour 2023. Ces nouvelles directives doivent encore être soumises au vote au vote du Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne.
Qu’est-ce que ça va changer ?
Cette nouvelle carte doit permettre d’harmoniser le statut des personnes en situation de handicap dans les pays de l’union européenne. Ainsi, les voyageurs handicapées auront les mêmes droits et les mêmes tarifs préférentiels que les personnes vivant dans le pays. Que ce soit des avantages pour les musées ou les centres sportifs, les personnes en situation de handicap auront le droit à tout : « accès gratuits, prioritaires, tarifs réduits, assistance personnelles », précise la commission européenne. Cette carte doit aussi être sécurisée, notamment pour empêcher des fraudes ou de la falsification.
La carte européenne de stationnement aussi dans le viseur de l’UE
Dans la continuité de cette mesure, la carte européenne de stationnement pour les personnes en situation de handicap sera aussi améliorée. En effet, l’UE prends note des incertitudes des utilisateurs quant à leur droits de stationnement. La proposition veut ainsi mettre en place « un modèle de carte contraignant et normalisé doté de dispositifs de sécurité pour lutter contre la fraude et la falsification » qui « remplacera les cartes de stationnement nationales pour personnes handicapées et sera reconnu dans toute l’UE ».