Festival international du Film sur le handicap : Le FIFH est de retour! Retrouvez ici ses dernières actualités.
Le Festival international du Film sur le handicap fait escale à Lattes (34) du 21 au 23 novembre 2018. Trois questions à Cyril Meunier, Maire de Lattes, Conseiller Départemental de l’Hérault, Conseiller de Montpellier Méditerranée Métropole.
Qu’est ce qui a donné à la ville de Lattes et à vous-même l’envie de recevoir le Festival International du Film sur le Handicap ?
L’action culturelle de la Commune depuis 2001 repose sur un double engagement : défendre bien évidemment le spectacle vivant et l’accès à la culture pour tous, mais aussi amener à travers l’expression artistique, les différents publics à être sensibilisés aux problématiques de recherche et aux enjeux de l’acceptation des différences.
Que pensez-vous du rôle que peut jouer le Festival dans l’évolution des mentalités par rapport aux projections qui sont destinées aux collégiens, lycéens… et de son impact sur un plus large public ?
La qualité des films et les différents traitements du sujet, y compris par l’humour, m’apparaissent particulièrement appropriés à cet objectif.
Quelles sont les actions de la ville de Lattes en faveur des personnes en situation de handicap ?
La Commune de Lattes est la seule Commune en France à offrir un service gratuit d’accueil et d’accompagnement des personnes rencontrant le handicap et ceci quelque soit la cause. Après 8 ans d’exercice de cette mission exceptionnelle, nous avons reçu à l’Etape 10 000 personnes. Nous avons également constitué la première banque de données européenne en matière d’aides techniques et technologiques liées à l’autonomie en santé. Lattes est à l’origine de la création du pôle Autonomie Santé retenue pat l’Etat au niveau du programme Montpellier Capital Santé.
FIFH à Lyon « Un lieu d’exception pour un festival d’exception »
L’hôtel 4 étoiles du Mercure Lyon Centre Château Perrache inscrit aux Monuments historiques et labellisé Patrimoine du XXe siècle depuis 2003 signe un partenariat avec le Festival International du Film sur le Handicap qui organise sa 3e édition du 1er au 6 février 2019, à Lyon. Entretien avec Marta PARDO-BADIER, directrice générale du Mercure Lyon Centre Château Perrache (en photo principale).
Par Isabelle Chouffet
Qu’est-ce qui vous a décidé à sceller un partenariat avec le Festival International du Film sur le Handicap, qui s’installe dans la cité des frères Lumière ?
Il y a une rencontre coup de cœur avec le comédien Pascal Duquenne, lors de sa participation au Handi Show, à Lyon. J’ai été frappée par sa générosité, son envie de montrer que tout le monde peut avoir du talent y compris les personnes avec un handicap. Non seulement Pascal est un excellent acteur, mais c’est aussi un artiste complet qui dessine, peint… Cela m’a énormément touchée. Pascal est aussi membre de l’équipe du Festival International du Film sur le Handicap et c’est, grâce à lui, que j’ai rencontrée Katia Martin-Maresco, la fondatrice et la directrice du FIFH. Accueillir ce festival et ses jurys, composés de grands artistes et de personnalités exceptionnelles, c’est un vrai honneur. Autant que cela se fasse dans un lieu d’exception qui a, lui aussi, accueilli de grandes personnalités du monde politique, aristocrate et artistique depuis sa création, en 1903.
Vous allez accueillir les jurys du FIFH dans votre hôtel alliant l’élégance architecturale à la modernité et conçu comme un lieu de rencontre avec les artistes. Cet esprit artistique entre-t-il en résonnance avec le FIFH ?
Oui, bien sûr. Permettre à ce festival d’être mis en lumière dans un lieu d’histoire, inspiré par la beauté, il me semble que c’est une forme de reconnaissance pour les acteurs, les réalisateurs et les personnalités du monde artistique… Nous voulons justement donner vie à ce festival et partager avec les jurys notre ambition créative actuelle et à venir. Nous organisons beaucoup d’événements avec le monde du cinéma. Plusieurs tournages ont été réalisés dans cet hôtel. Cinéma, peinture, sculpture… tous les arts se conjuguent en ce lieu et viennent l’embellir de leurs empreintes.
Vous disposez de quatre chambres PMR (Personne à Mobilité Réduite) ce qui est loin d’être le cas dans l’hôtellerie, notamment de luxe ? Quel regard portez-vous sur la différence ?
Au-delà de la règlementation, nous devons porter un autre regard sur le handicap, ne pas voir les personnes à mobilité réduite comme des êtres différents de nous. J’ai été personnellement été touchée par le handicap puisque ma maman, une jeune femme dynamique a vécu la maladie, une sclérose en plaques qui l’a contrainte à circuler en fauteuil jusqu’à son dernier souffle. Elle a dû se dépasser et intégrer son handicap pour le vivre d’une manière positive. Les personnes handicapées doivent avoir leur place dans n’importe quel lieu et dans n’importe quel milieu, y compris dans le haut de gamme ou le luxe. Je suis très admirative des personnes qui ont une différence et qui la laissent apparaître au grand jour, car cela donne un autre éclairage sur leurs talents. Finalement, nous sommes tous différents…