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Global-Games: une compétition hors-normes

Branly – Spot 2 – PC
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Fruit des dissensions qui ont secoué le mouvement paralympique ces dernières années, les Global Games se dérouleront pour leur troisième édition du 5 au 14 juillet à Libérec en République tchèque. Ils constitueront certainement un tournant dans l’histoire du mouvement car ils font figure de test, tant pour l’Inas-Fid que pour la FFSA, avant l’éventuelle réintégration des sportifs déficientsmentaux aux Jeux paralympiques de Londres en 2012.
Alors que la première participation de sportifs déficients mentaux, principalement des nageurs et des athlètes, remonte aux Jeux paralympiques d’Atlanta en 1996, ceux de Sydney en 2000 signent leur exclusion de toutes les compétitions organisées par l’IPC (International paralympic committee), conséquence directe de la présence d’athlètes valides dans l’équipe espagnole de basket.

C’est pourquoi l’Inas-Fid (International sports federation for persons with intellectual disability), qui avait déjà organisé en 1989 des premiers Jeux mondiaux, décida d’offrir à son public une grande compétition internationale et de promouvoir le Sport adapté – en créant les premiers Global Games en 2004 à Böllnass en Suède.
Ils avaient alors réuni 1300 sportifs venus de 37 pays, et proposaient six sports en compétition. Cette année, la troisième édition regroupe près de 1500 athlètes venant de 40 nations, et présente sept disciplines en compétition (athlétisme, basket, natation, cyclisme, futsal, tennis de table, tennis) ainsi que le judo et le rameur en démonstration.





Un test grandeur nature


Victime de cette exclusion, que beaucoup jugent inique, l’Inas-Fid court depuis lors après la crédibilité qu’elle a perdue. Elle va donc profiter de ce rendez-vous pour tester, en accord avec l’IPC, différentes procédures d’évaluation de la déficience des sportifs. L’objectif est de donner les gages nécessaires à leur réintégration aux Jeux paralympiques de Londres en 2012. L’IPC rendra sa décision en novembre prochain.

De son côté la FFSA, après une olympiade des plus réussie, est passée de 27 000 à 40 000 licenciés, et cherche à faire ses preuves sur la scène internationale. « Les Global Games sont un événement majeur, ce sont en quelque sorte nos Jeux olympiques, souligne le président Yves Foucault. Les enjeux sont énormes : nous allons pouvoir nous situer par rapport à la concurrence internationale et mesurer le chemin qu’il nous reste à parcourir avant que nos sportifs retrouvent, je l’espère, le chemin des Jeux paralympiques. » Même si, avec 69 sportifs, cette délégation est la plus importante jamais envoyée par la FFSA sur une compétition internationale, il faudra rester vigilants car des nations que l’on ne voyait plus sur les grands rendez-vous internationaux refont leur
apparition. « Nous serons présents avec une belle délégation qui, nous l’espérons, rapportera le maximum de médailles, conclut Yves Foucault. Nous devons toutefois nous garder de mettre une pression excessive sur nos sportifs et conserver toujours à l’esprit que le rôle de la Fédération est avant tout de permettre à tous, les plus lourdement handicapés comme les athlètes de haut niveau, d’évoluer au maximum de leurs possibilités. Les deux sont indissociables : « A chacun son défi » reste bien le slogan de la FFSA.





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