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Journées d'échange des acteurs de la rénovation urbaine

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Pierre Sallenave, directeur général de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine, a décidé que la ville de Val-de-Reuil ouvrirait les débats des premières « JERU » (Journées d’Échanges des acteurs de la Rénovation Urbaine) les 8 et 9 juin prochains, au Palais des Congrès de Bordeaux. C’est pour la municipalité et pour le Maire, Marc-Antoine Jamet, la reconnaissance du travail accompli. La secrétaire d’État chargée de la politique de la Ville, Fadela Amara, retrouvera ainsi un dossier qu’elle connaît bien pour l’avoir elle-même « inspecté » en septembre 2008. Avec tous les acteurs de la rénovation urbaine, collectivités locales, bailleurs, maîtres d’œuvre, partenaires financiers, prestataires et associations, devant près de 2500 congressistes, l’objectif fixé à Val-de-Reuil est de démontrer qu’une opération de renouvellement urbain, dans une ex « Ville nouvelle », peut non seulement réussir, mais devenir un exemple reproductible.

Cette démonstration se fera d’abord grâce à un film mêlant des interviews d’habitants, d’élus, d’architectes. Avec Châteauroux, Montauban et Gennevilliers, trois villes à la population bien supérieure, Serge Moati, producteur du documentaire « Rénovation urbaine, 5 ans d’action » a voulu, en effet, saluer Val-de-Reuil pour sa transformation durable et la qualité des projets menés, en la présentant dès le début de ces 48 heures de débats et d’ateliers.





Par ailleurs, au milieu d’une centaine d’équipes rassemblées pour exposer les opérations de renouvellement urbain les plus avancées de France, la délégation rolivaloise, associée aux cabinets COTEBA et EXPRIMME, animera un stand décryptant les actions qu’elle a réalisées à travers un panorama de ses projets, un document résumant son « parcours architectural », des éléments de sa « ligne ville », un court métrage faisant le point sur sa réhabilitation.

Enfin, au cours de différentes séances de travail consacrées aux « bonnes pratiques », les grandes caractéristiques de son projet seront analysées, notamment la capacité à réaliser un urbanisme durable en faisant le pari de la qualité, de la technologie, du confort et du développement économique.

Pour les responsables de l’ANRU, le succès de Val-de-Reuil repose sur 6 piliers qui ont également justifié l’inscription au bénéfice de cet ORU, par Brice Hortefeux, Ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, qui clôturera ces journées, de 800 K€ au plan de relance de l’Etat.

Le Développement Durable, fil rouge des 91 projets listés dans la Convention ANRU signée en 2005 et qui s’illustre notamment par le passage, pour 1500 logements, d’un chauffage électrique à un chauffage au gaz selon un réseau primaire pouvant évoluer vers des formules d’énergies douces, des actions de réhabilitation ayant permis à des bâtiments très dégradés de devenir les plus écologiques de l’Eure combinant système de récupération des eaux de pluie, eau chaude sanitaire solaire, chantier d’insertion et toitures végétalisées, mise-en-place sur l’avenue principale de la Ville de près d’une centaine de lampadaires à ballast électronique permettant de réaliser 30 à 50 % d’économies d’énergies, entre autres.





Le dynamisme d’une opération de renouvellement urbain dotée de 88 millions d’euros de crédits qui, en 4 ans, ont été engagés à plus des 50% permettant la réhabilitation, modernisation ou résidentialisation de 3800 logements, la rénovation ou la création d’un à deux équipements publics chaque année, (stade couvert, commissariat de police, théâtre, maison du département, cyberbase, médiathèque), la reconstruction de la moitié des groupes scolaires de la ville, la renaissance d’une résidence intergénérationnelle, la création de 20 000 m² d’espaces verts, la plantation de 500 arbres, la rénovation de 39 000 m² de voirie, la construction de 500 logements neufs et le lancement de 600 autres en projet.

L’originalité urbaine d’une opération qui, renouant avec les racines de la ville nouvelle créée par l’atelier de Montrouge et Gérard Thurnauer, a su attirer une cinquantaine d’équipes d’architectes de renommée internationale ou locaux, français ou étrangers, jeunes ou confirmés comme Wilmotte, Kagan, Ory, Mauger…, de paysagistes (Genest, De Larouzière), d’urbanistes, mais aussi des bailleurs, (IBS, Eure Habitat, Siloge, Sécomile), qui sont parvenus à ce qu’équipements, logements ou espaces publics se côtoient harmonieusement.

Le caractère novateur de l’organisation, de la relation aux habitants et de la communication de l’ORU de Val-de-Reuil souvent mise en avant par l’école de la rénovation urbaine ou à l’occasion de différents séminaires et colloques comme lors du Forum Interrégional des Acteurs de la Rénovation Urbaine (FRARU) à Boulogne-sur-Mer en juillet 2008 ou encore lors des rencontres des élus de la rénovation urbaine le 30 janvier 2009 à la maison de la chimie à Paris.

Un partenariat exemplaire entre l’équipe municipale, totalement engagée dans ce projet politique, 6 maîtres d’ouvrage des bailleurs et Communauté d’Agglomération Seine-Eure, 11 financeurs (ANRU, Europe, Caisse des Dépôts, Région Haute-Normandie, Département de l’Eure….) permettant aux projets à la fois d’avancer dans une cohérence esthétique, urbaine et sociale et d’être discutés, puis décidés par chacun en dehors des limites traditionnelles de son intervention.

Un plan pluriannuel maîtrisé initié en 2000 avec le diagnostic mené par Alain Sarfati, complété par les préconisations de Philippe Vignaud (agence RVA) aboutissant à la convention ANRU de 2005, s’achevant en 2010 par la définition d’un schéma directeur dessiné par l’urbaniste Daniel Hulak.

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