La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) sera bientôt autorisée à cofinancer des actions de formation des aidants familiaux. C’est ce qu’indiquait jeudi derrnier la secrétaire d’Etat à la solidarité à l’occasion des Rencontres parlementaires sur les services à la personne. Cette mesure fait partie du projet de loi hôpital, patients, santé, territoires, actuellement en discussion au Sénat.
Valérie Létard a rappelé les mesures prises par le gouvernement pour développer ce secteur et notamment la remise, en juin, de bons d’achat de services à la personne d’un montant de 200 € « aux ménages modestes ». Ménages parmi lesquels ne figurent pas les adultes handicapés. Seuls en bénéficieront les 140 000 familles ayant un enfant handicapé et percevant l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEH) ou la prestation de compensation du handicap ; les 660 000 bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile ; les 470 000 familles gagnant moins de 43 000 € (un enfant) à 57 000 € (trois enfants) et bénéficiant du complément de libre choix de mode de garde ; et les chômeurs qui retrouvent du travail et ont besoin de solutions temporaires pour faire garder leurs enfants.
Les personnes en situation de handicap ne figuraient déjà pas, de plein droit, parmi les 3,8 millions de ménages « les plus modestes » ayant reçu en avril la prime de solidarité active exceptionnelle. Certains travailleurs handicapés rentraient certes dans les critères fixés mais pas les titulaires d’une pension d’invalidité ni les allocataires de l’allocation adulte handicapé (AAH) n’ayant pas d’activité professionnelle.