Isabelle Gentilhomme élève manager public de l’ISMaPP (Institut Supérieur du Management Public et Politique) participe à l’organisation du colloque sur le thème :« Microcredit : an alternative for women’s empowerment ? »
La problématique du colloque :
Qu’est ce que le micro crédit :
Depuis une trentaine d’années, le microcrédit joue un rôle important dans les pays en voie de développement pour combattre la pauvreté, surtout au niveau des personnes n’ayant pas accès au crédit. En les aidant à développer leur propre activité, le microcrédit est devenu un outil pour le développement mais aussi pour l’autonomisation des femmes puisqu’il leur permet un accès à la terre et à la propriété. De plus, les femmes ont montré plus de fiabilité pour rembourser leur prêt. Les femmes dans les pays en voie de développement représentent maintenant plus de 90% des emprunteurs, devenant ainsi des actrices clés du développement et de la croissance.
Vers un micro crédit en Europe :
Au niveau de l’UE, la Commission a déjà commencé à analyser la possibilité de développer la pratique du microcrédit une initiative de 2007 visant à soutenir la croissance et l’emploi, le tout dans le cadre de la stratégie de Lisbonne. Depuis le début de la crise économique et financière les initiatives en faveur du microcrédit se sont développées
La conférence a été un lieu de débat autour de ces trois principales questions:
1 / Est-ce que le micro crédit peut réellement améliorer la condition de la femme dans le sud? Quelles leçons peut-on tirer de ce qui a déjà été fait dans les pays en voie de développement?
2 / Est-ce que le micro crédit peut-être considéré une alternative durable pour stimuler l’emploi et combattre la discrimination dans l’UE ? Comment le développer et le mettre en oeuvre dans le contexte européen ?
3 / Est- ce que les femmes dans l’Union Européenne peuvent être amené à jouer un rôle aussi important que dans les pays en voie de développement?
Les points positifs du micro crédit féminin :
Positionne les femmes comme parties prenantes de la vie économique et par conséquent améliore les relations de genre au sein du ménage. En acquérant un revenu fixe, les femmes prennent plus part aux décisions au sein de la famille (éducation des enfants, santé, …) ce qui leur permet d’être plus indépendantes par rapport à leur mari mais aussi par rapport à leur entourage. Ce processus d’autonomisation accroît leur confiance en elle, leur mobilité et leur implication politique au niveau local.
Les points négatifs du micro crédit féminin :
Le microcrédit présente une approche fragmentée du développement puisqu’il ne prend en compte que l’autonomisation économique qui n’est pas en soi suffisante pour assurer l’égalité des genres. De même, en portant la charge du crédit sur les femmes, celles-ci font face à un double poids puisqu’elles doivent assurer aussi bien le remboursement du microcrédit par leur activité professionnelle que la tenue quotidienne du ménage. Enfin, les taux d’intérêt qui sont en général assez élevés peuvent favoriser le cercle vicieux de l’endettement, endettement qui repose alors exclusivement sur les femmes même si le crédit sert à leur mari ou entourage.
Les propositions pour favoriser le micro crédit féminin :
– Approche intégrée des programmes de microcrédit (formation en gestion, participation à la vie politique, accompagnement …)
– Soutien des politiques publiques par la mise en place d’infrastructures de santé, d’éducation, …
– Sensibilisation de la part des institutions de microfinance aux questions de genre
– Favoriser la place des femmes ces institutions de microfinance
– Soutien des hommes aux démarches, et partage des tâches au sein du ménage
– Favoriser l’accès à l’éducation des femmes
POUR EN SAVOIR PLUS : http://www.ismapp.com
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