La paraplégie post-opératoire dont souffre aujourd’hui Régine Dumont, 56 ans, ne repose sur aucune faute du CHU de Nancy. C’est du moins ce qu’a jugé la cour administrative d’appel de Nancy en rejetant la requête de la patiente.
En juin 2001, éprouvant une gêne dans les jambe, selle consulte un neurochirurgien du CHU. En fait, elle souffre d’une hernie discale qui affecte la zone T10-T11 et les médecins lui conseillent l’opération. A son réveil, Régine Dumont ne « sent plus ses jambes »… Pour l’expert qui l’a examinée, la paralysie serait due à la compression de la moelle épinière par tamponnements de compresses hémostatiques. La patiente et son conseil estimaient que le neurochirurgien avait opéré sans utiliser de microscope opératoire ni pince bipolaire qui permet de coaguler, elles déploraient également le manque d’informations sur les risques encourus, notamment celui de rester paralysé. Les juges ont estimé qu’ils n’y avaient aucune faute, tout comme l’avait défendu l’avocat du chirurgien.
(Source Le Républicain Lorrain)