Le président de l’Association des implantés cochléaires du Québec, Martin Girard, applaudit la décision gouvernementale de mettre en place un programme de dépistage de la surdité chez les nouveaux-nés. Parce que le dépistage précoce de la surdité peut être des plus bénéfiques chez les enfants en bas âges, ‘Association des implantés cochléaires du Québec dont le siège social est situé à Charlesbourg est plus que satisfaite de la mise en place dès l’automne 2010 d’un programme de dépistage de la surdité chez les nouveaux-nés annoncée récemment par le ministre de la Santé et de Services sociaux, Yves Bolduc.
«Nous appuyons totalement cette décision du Ministère de donner suite à un avis de 2007 émanant de l’Institut national de santé publique du Québec, a indiqué le président de l’AICQ, Martin Girard. On y affirmait que le dépistage et le traitement de la surdité devaient avoir lieu le plus tôt possible dans la vie d’un enfant.» Pour appuyer les dires de l’AICQ, le président Girard prend exemple sur les centaines de parents d’enfants porteurs d’un implant cochléaire. On a constaté en effet jusqu’à quel point le dépistage précoce peut être bénéfique pour ces enfants.
Des tests fiables
«Dès le diagnostic de surdité, des mesures peuvent être mises en place pour apporter les correctifs appropriés. On évite par le fait même des retards inutiles dans les apprentissages, plus particulièrement dans celui du langage. De plus, nombre de soucis et d’angoisses dus à l’incertitude et l’ignorance de la situation sont évités. Il est alors rassurant pour un parent de mettre ses énergies à travailler avec les intervenants du milieu de la surdité pour ensemble mener à terme un projet visant à améliorer la qualité de vie de leur enfant», ajoute le président de l’AICQ. Autres éléments intéressants pour l’Association, c’est que le programme est universel et que les tests de dépistage sont fiables, précis, rapides et faciles à utiliser sans être invasifs. Ces tests peuvent même être effectués par un technicien, une infirmière, un audiologiste ou un médecin. «On ne peut que se réjouir de cette annonce quand on sait que la déficience auditive est l’anomalie congénitale la plus courante et qu’elle frappe entre un et trois nouveaux-nés sur 1 000. La rapidité d’intervention changera pour le mieux la qualité de vie de ces enfants qui, sans diagnostic, auraient eu à composer avec des retards bien souvent difficiles à rattraper», de conclure Martin Girard. (source: Québec Hebdo)