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Sport et handicap : Choisissez l’activité qui vous convient !

Sport et handicap choisissez votre activité
Branly – Spot 2 – PC
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Sport et handicap ne sont pas forcément impossible à concilier : Choisissez celui qui vous convient !

Le sport est-il vraiment bon pour tous ?

Selon le Professeur François Carré du CHU de Rennes, à propos de la thématique du sport et handicap, auteur de « Danger sédentarité, vivre plus en bougeant plus », il n’existe aucune ambiguïté : « La sédentarité tue sans bruit », écrit-il. « Les conclusions scientifiques le prouvent : ne pas pratiquer d’exercice physique favorise le développement de nombreuses pathologies au pronostic grave, telles que l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les troubles musculo-squelettiques », ajoute-t-il. 

Une enquête effectuée par le Centre national pour le développement du sport révélait il y a quelques années que beaucoup de personnes sédentaires gagneraient à se mettre ou à se remettre au sport. Parmi elles, les plus concernées sont les 50 % appartenant à la tranche d’âge des plus de 50 ans.

Sport et handicap : Des bénéfices avérés

Une simple activité physique modérée génère des trésors de bienfaits. Ainsi, au niveau cardiovasculaire, le Professeur Carré explique que grâce au sport, les parois des artères s’assouplissent, d’où une baisse de la tension artérielle. Le sport facilite également la circulation des artères coronaires – celles qui irriguent le cœur – et augmentent la fluidité du sang. Une activité régulière favorise la création de nouveaux vaisseaux au niveau du cœur, qui vont prendre le relais des vieilles artères bouchées. L’oxygénation des vaisseaux se fait mieux, de sorte que le cœur et le cerveau sont les premiers bénéficiaires. Enfin, un sang plus fluide et des artères plus souples, voilà qui réduit d’autant les risques d’accident vasculaire cérébral. À ces bénéfices vient s’ajouter que le simple fait de se forcer à marcher d’un pas soutenu durant 20 minutes tous les jours réduit le risque de diabète de plus de 30 %. Et si diabète il y a, l’activité physique favorise l’action de l’insuline chargée de réguler le taux de sucre. Des recherches ont également montré que les tissus graisseux au niveau de l’abdomen produiraient des molécules soupçonnées de participer à l’apparition de certains cancers. Le sport et handicap pratiqué plusieurs fois par semaine diminue en effet la sécrétion de certaines hormones responsables de la croissance des tumeurs. Afin de couper court à toute velléité à vouloir s’exempter de sport, sachez que les médecins sont catégoriques : il s’agit de prévenir de nombreuses maladies chroniques comme le cancer du sein et du côlon, les maladies ostéo-articulaires et dégénératives, l’obésité, et même de traiter (en tant qu’adjuvant) des pathologies telles la sclérose en plaques et la dépression. Le sport a le meilleur effet sur des affections invalidantes comme l’insuffisance respiratoire chronique par la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive).





C’est bon pour le moral !
Outre ses effets physiologiques, dans une société où les états dépressifs décuplent, le sport contribue à augmenter le taux d’endorphines, les béta-endorphines capables de générer un état euphorisant de façon naturelle. L’exercice physique entraîne également la sécrétion de sérotonine, véritable antidépresseur, et stimule le système endocannabinoïde qui intervient favorablement sur la réduction de l’anxiété. De quoi ne plus se donner d’excuses fallacieuses et prendre la saine résolution de devenir un ex-sédentaire !

Vivian Maton

Je choisis bien mon sport

Si le plaisir reste l’ingrédient premier de toute pratique sportive, l’un de ses atouts – et non des moindres – réside dans le fait qu’elle permet de rester en forme longtemps, d’un point de vue physiologique et psychique. Bien choisir son sport revient, dès lors, à mettre toutes les chances de son côté pour réaliser un bel équilibre corps/esprit. Voici donc, en fonction de votre tempérament et de vos objectifs, les nombreuses opportunités  qui s’offrent à vous…

La motivation de la pratique d’un sport et handicap engendrant la persévérance liée à cette véritable école de vie que représente le sport, il est une première précaution à prendre qui évitera, le cas échéant, d’investir précocement dans du matériel : bien cibler vos buts. Votre priorité est-elle la détente ou le défoulement ? Préférez-vous le groupe à l’exercice solitaire ? Aimez-vous les grands espaces ou, à l’inverse, le cadre limité d’une salle de sport ? Toutes ces indications vous dirigent d’ores et déjà vers certaines activités et en éliminent d’autres. Cependant, à l’instar de l’ex-champion de football Vincente Lizarazu, aujourd’hui coach sportif, suivez son conseil : essayez plusieurs disciplines avant de porter votre dévolu sur celle qui finira par se révéler parfaitement adaptée à vos attentes et se transformera, de fait, en passion…





De la marche à la grande randonnée
Point n’est besoin de posséder un corps d’athlète pour pratiquer la marche. De plus, elle se révèle une excellente mise en train si vous désirez stopper rapidement les effets négatifs d’une sédentarité prolongée. Les bénéfices sont en effet multiples dès les premiers parcours : amélioration de la circulation cardiovasculaire, accroissement de la capacité respiratoire, sans compter le plaisir de traverser des contrées naturelles dans une ambiance conviviale. Les responsables de ces sorties-détente sauront évaluer celles qui sont conformes à votre condition physique et à votre âge. Peut-être allez-vous même y prendre goût et peu à peu développer une réelle attirance pour la grande randonnée, activité sportive à part entière…

La course à pied
La course à pied nécessite simplement des chaussures adéquates, une tenue légère (jogging, tee-shirt, short). Pratiquée en groupe ou en solitaire, elle renforce les muscles des cuisses, des jambes, ainsi que les abdominaux. La cage thoracique s’ouvre, les poumons expulsent les toxines accumulées, évacuant facilement le stress. Excellent pour perdre des kilos superflus, pour arrêter ou diminuer l’addiction au tabac, le footing raisonné est notamment conseillé en cas d’hypertension artérielle. 30 minutes quotidiennes suffisent à remettre n’importe quel organisme en bon état de fonctionnement au bout d’un mois. Libre à vous, si le cœur vous en dit, d’aller plus loin en participant à quelques marathons locaux… ou nationaux !

Les programmes douceur
Vous attendez des résultats rapides, visibles et durables, sans vous astreindre à courir tous les jours ? Il existe aujourd’hui des programmes de gym particulièrement adaptés à votre souhait. Pour exemple, Joan Pagano assure, dans son ouvrage sport et handicap « Gym santé » (livre et DVD), que seulement 15 minutes par jour contribuent à retrouver un corps tonique. Mais vous pouvez opter aussi pour quelques cours d’aquagym ou une initiation au fitness dans une salle de sport. Si vous préférez travailler encore plus en détente, adoptez le yoga ou le taïchi, ces techniques orientales qui privilégient la maîtrise du souffle.

Le défoulement
Vous éprouvez un besoin incontrôlé de vous défouler ? La boxe, en passant par le karaté, le judo ou encore l’escrime, constituent des sports de combat qui conviennent. Ils s’adressent principalement aux sujets désireux de libérer leur agressivité, sans risque de débordements. L’affrontement avec un adversaire, selon des règles protectrices strictes, reste la solution idéale pour canaliser un trop plein d’énergie. Veillez cependant à consulter votre médecin afin d’évaluer une éventuelle contre-indication. Les efforts musculaires sont brefs mais intensifs. Il est donc nécessaire d’avoir un système cardiovasculaire en bon état.

L’esprit d’équipe
Vous ne vibrez qu’au sein d’un groupe ? Vous êtes donc fait pour le sport d’équipe. Faites votre choix parmi la kyrielle d’activités existantes en sport et handicap : football, volley-ball, basket-ball, hockey, water-polo, rugby… Renseignez-vous auprès de votre municipalité et participez à deux ou trois entraînements avant de vous inscrire. Certaines associations montent des équipes seniors sympathiques, répondant ainsi au désir de sportifs ayant atteint ou étant proches de la cinquantaine.

Le sport en solo
Solitaire dans l’âme, indépendamment du jogging, vous pouvez pratiquer la natation (bénéfique pour les articulations), le cyclisme (idéal pour l’équilibre), la musculation (protectrice en cas de déminéralisation osseuse modérée), le ski alpin ou de fond, le roller (recommandé en cas de surpoids) ou encore le golf et le tir à l’arc (techniques axées sur la concentration mentale et la précision du geste). Ce qui ne vous empêche pas de vous adonner, à l’occasion, à ces sports individuels en compagnie d’autres personnes, voire en équipe (courses de relais, cyclisme en groupe, marathons).

La compétition
Bien que toute activité sportive induise l’aspect compétitif, l’apprentissage du tennis, du squash, des arts martiaux, vous obligera, dès les premières séances, à vous mesurer avec un adversaire et améliorera rapidement vos réflexes techniques, stimulant votre soif de victoires.

Les grands espaces
La marche nordique, le trekking, le VTT, la moto verte, l’escalade, figurent parmi les nombreuses spécialités susceptibles de vous convenir si vous êtes attiré par les grands espaces.

L’art et le sport
Votre désir de concilier votre sensibilité artistique à une pratique sportive sera satisfait si vous portez votre choix sur la danse, le fitness ou encore la natation synchronisée.

 

Jeanne Boudoux

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