Au travers d’un communiqué, Vaincre l’Autisme alerte sur le ras-le-bol des familles et des associations concernées par l’autisme. L’association appelle le gouvernement à « mettre fin à leur indifférence ».
L’association Vaincre l’Autisme dénonce le manque d’efficacité du gouvernement pour accompagner les familles touchées par l’autisme. Dans un communiqué, les familles et les associations concernées par le sujet ont plaidoyer pour « mettre fin à l’indifférence gouvernementale ». Elles dénoncent, entre autres, la gestion de l’autisme du gouvernement, qui ne réponds pas aux attentes et vise à « faire entendre au gouvernement de changer sa politique qui consiste à cesser de déployer des moyens pour des prises en charge inadaptées et d’orienter les moyens vers une politique de scolarisation effective, de développement des structures innovantes éducatives et comportementales, plébiscitées par la majorité des familles, et de développement de places pour la prise en charge des adultes autistes, dans la nouvelle stratégie nationale de l’autisme. »
Objectif : sensibiliser !
En plus du communiqué, l’association Vaincre l’Autisme lance une campagne pour « vaincre l’indifférence, l’inaction, l’immobilité, l’inefficacité et la défaillance ». L’objectif de cette campagne ? Sensibiliser les pouvoirs publics à l’absence de reconnaissance de l’autisme, et sensibiliser le grand public à l’autisme. Pour lancer sa campagne, l’association a prévu de diffuser :
- des affiches portant des messages « forts, justifiés et appuyés par des preuves » ;
- un spot TV de 30 secondes ;
- deux sports de 20 secondes qui seront diffusés à la radio.
Pour rappel…
Aujourd’hui, 80% des enfants autistes ne sont pas scolarisés, et 90% d’entre eux n’accèdent pas à une prise en charge adaptée. Chez les jeunes adultes, 99% des personnes autistes n’accèdent pas à l’emploi, et ce alors qu’il n’existe aucune formation adaptée pour les accompagner. Seulement 10% des causes de l’autisme ont été identifiées. « Le manque de financement accordé à la recherche empêche d’en découvrir les causes et les traitements », déplorent les membres de l’association au travers de leur communiqué.
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