Écouter cet articleC’étaient les rencontres régionales de la formation et du handicap ce lundi 03 juillet. L’occasion pour la Région de rassembler les acteurs du milieu et de récompenser ses bons élèves en matière de formation.
Accompagnée de l’Agefiph, la Région Auvergne Rhône-Alpes a rassemblé les acteurs du milieu du handicap à l’occasion de la journée « Rencontres régionales de la formation et du handicap » qui s’est déroulée ce lundi 03 juillet. L’objectif de la journée était de « créer un endroit pour valoriser les échanges et de valoriser le rôle des référents et remercier tous les référents qui s’engagent dans la démarche ». En 2022, ce sont par exemple plus de 400 organismes de formation qui sont rentrés dans une démarche d’accessibilité, d’après Marie-Laure Belair Dargent, déléguée régionale Auvergne-Rhône-Alpes de l’Agefiph.
Une trentaine de structures récompensées pour leur travail
Et afin de valoriser les acteurs qui s’inscrivent dans cette démarche, la Région a profité de cette journée pour récompenser les bons élèves de son territoire qui s’engagent dans une démarche de formation auprès des personnes en situation de handicap. Durant une remise de trophée, une trentaine de structures, ambassadeurs du label H+, ont pu être remerciées. « C’est une fierté de recevoir ce titre, s’est exprimée le représentant de REN (Rhône Emplois Nouveaux) formation, au moment de la remise de trophée. La méthodologie H+ permet de mettre en place un certain nombre de démarches facilitantes pour tout le monde. » Les structures lauréates devaient répondre à trois critères d’exigence : le taux de personnes en situation de handicap au-dessus de 6% dans leurs apprenants, la traçabilité des pratiques et le respect de la charte H+.
« On attend de nous qu’on apporte des solutions très pragmatiques. »
Un des autres objectifs de cette journée, c’était de permettre un dialogue entre les différents acteurs du milieu de la formation et du handicap d’Auvergne-Rhône-Alpes. « Nous devons être dans le concret, a rappelée Sandrine Chaix, vice-présidente déléguée à l’action sociale et à l’handicap de la Région. On attend de nous qu’on apporte des solutions très pragmatiques. Donc c’est important d’échanger avec les acteurs sur les différents types de handicap. » Pour cela, des webinaires sur différentes thématiques étaient organisés durant la journée. Par exemple, un de ces webinaires proposait à ceux qui y participaient de travailler sur les enjeux de l’accessibilité numérique.
Les participants ont pu apprendre plusieurs méthodes et marches à suivre pour rendre leurs sites, applications, fiches de travail accessibles à tous, à l’heure où plus de 90% des sites web ne sont pas accessibles aux personnes malvoyantes. Lise Wagner, experte en accessibilité chez Okeenea, et elle-même malvoyante le rappelle : « Quand on se rend sur un site et qu’on est malvoyant, il y a des points extrêmement bloquants. Par exemple, ne mettre que des photos, pas de titres, cela perturbe les logiciels qui nous aident à lire un texte sur un site. »
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