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Objectif Everest : Fabienne Sicot se lance à l’assaut du plus haut sommet du monde

Objectif Everest : Fabienne Sicot se lance à l'assaut du plus haut sommet du monde
Branly – Spot 2 – PC
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Escalader l’Everest, c’est la mission que s’est lancée Fabienne Sicot, une maman de 38 ans atteinte d’un double handicap. Après deux ans d’entraînement intensif, elle s’est envolée lundi pour le Népal.

Elle a déjà escaladé le Mont Blanc, cette fois-ci elle vise l’Everest ! Fabienne Sicot est une maman de 38 ans, atteinte d’un double handicap : d’une spondylarthrite ankylosante et de la maladie des os de verre. Passionnée de montagne et de haute altitude, elle s’est lancée dans la réalisation d’un projet fou : escalader le plus haut sommet du monde ! « J’aime bien répéter qu’il ne faut pas être spectateur, mais acteur de sa propre vie, s’exclame-t-elle. Je ne réalise pas encore totalement ce qui m’arrive, mais je pense que chacun devrait réaliser ses rêves. »

Deux ans de préparation et d’entraînement intensif

Et son rêve d’escalader l’Everest va bien se réaliser pour cette passionnée d’alpinisme, puisqu’elle s’est envolée ce lundi 13 mars direction le Népal, après deux ans de préparation et d’entraînement. « J’ai été très bien accompagnée, mon préparateur s’est beaucoup renseignée sur mon handicap, sur ce que je pouvais faire et pas faire, explique Fabienne. J’ai également gravi sept sommets de plus de 4000 mètres en préparation de cette expédition, notamment le Mont Blanc. C’était important pour me prouver que j’en étais capable, et de voir quelles pouvaient être mes limites. Je compte maintenant sur ces deux ans de préparation pour aller au bout de mes objectifs. »





« C’est important de faire bouger ces mentalités qui pensent qu’on ne peut rien faire parce qu’on est en situation de handicap »

Une expédition qui est également un moyen de faire passer un message pour Fabienne. « Dans la chasse aux sponsors, il y a eu beaucoup de difficultés, raconte-t-elle. J’ai reçu beaucoup de messages de personnes qui ne comprennent pas ce que c’est que de vivre avec un handicap, qui estiment que c’est impossible, sans savoir. Je pense que c’est important de faire bouger ces mentalités qui pensent qu’on ne peut rien faire parce qu’on est en situation de handicap ».

Fabienne Sicot va également mettre en ligne une cagnotte pour soutenir l’INSERM, un organisme de recherche médicale, pour « rendre hommage aux chercheurs qui œuvrent dans l’ombre pour permettre aux malades et leurs familles de vivre à nouveau. »

Lire aussi : Voile et déficience visuelle : un périple sur le lac Léman pour promouvoir le Cécivoile

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