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Zoom sur les différents types de handicaps invisibles

handicap invisible © Ömürden Cengiz_Unsplash
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En France, environ 9 millions de personnes sont touchées par le handicap invisible. Soit presque 80 % des personnes en situation de handicap, selon APF France Handicap.

Le handicap invisible désigne une condition de handicap qui ne se manifeste pas immédiatement aux yeux des autres. Cela en fait un handicap difficilement détectable. Il peut résulter de troubles physiques, mentaux, cognitifs, sensoriels ou psychiques. En clair, ils altèrent la capacité d’une personne à mener à bien certaines activités ou à s’impliquer dans la vie sociale.

Les défis associés aux handicaps invisibles peuvent se traduire par des difficultés d’adaptation, de communication, d’intégration ou de reconnaissance. Pour aller plus loin, ces situations peuvent être à l’origine de discriminations, de stigmatisations ou de malentendus.

Il est primordial de sensibiliser le public à cette réalité et de promouvoir l’inclusion ainsi que le respect envers les personnes concernées. Une meilleure compréhension de ces enjeux contribue à construire une société plus inclusive et solidaire où chacun peut pleinement participer et s’épanouir.

Voici une liste non exhaustive des handicaps invisibles que l’on peut rencontrer :

Liste des handicaps invisibles

Les handicaps invisibles sont des limitations d’activité ou des restrictions de participation à la vie en société. Elles sont causées par des altérations de certaines fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, qui ne sont pas forcément perceptibles par les autres.

Il existe plusieurs types de handicaps invisibles, tels que :

Les troubles cognitifs

Les troubles cognitifs affectent l’attention, la concentration, l’organisation, l’expression, la mémoire…

Ces altérations cognitives peuvent également impacter les capacités de résolution de problèmes. Ou encore la prise de décision et la fluidité des processus mentaux.

Ces troubles représentent un défi quotidien pour ceux qui en sont atteints. En conséquence, ils nécessitent souvent un soutien spécialisé et des adaptations dans leur environnement.

Les troubles cognitifs sont parfois dus à des maladies comme la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, l’infirmité motrice cérébrale. Ils peuvent aussi être liés aux troubles de l’apprentissage comme les troubles DYS (dyslexie, disgraphie…), le TDAH (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou au trouble de l’autisme (TSA).

Les maladies chroniques et/ou invalidantes

Les maladies chroniques et/ou invalidantes sont des handicaps invisibles. Elles touchent les organes vitaux internes, comme les poumons, les reins, le cœur…

Ces conditions médicales affectent la qualité de vie et nécessitent une gestion rigoureuse quotidienne. Elles exigent habituellement un suivi médical étroit, des traitements spécialisés et des ajustements de style de vie. Ceci, dans le but de maintenir un bien-être optimal malgré les défis qu’elles présentent.

Il peut s’agir du diabète, de la maladie de Parkinson, des pathologies respiratoires, de l’asthme, d’un cancer, d’une allergie, de la sclérose en plaque, de fibromyalgie, d’épilepsie, du sida…

Les troubles psychiques

Les troubles psychiques englobent les troubles de l’humeur, de l’anxiété, du comportement… De ce fait, ils ont souvent des conséquences sur la vie sociale, professionnelle et personnelle.

Ces troubles peuvent avoir diverses causes, comme des facteurs génétiques, biologiques, psychologiques ou environnementaux. Alors qu’ils sont parfois déclenchés ou aggravés par des événements stressants, des traumatismes, des infections ou la consommation de substances.

Les troubles psychiques peuvent être soignés par des approches variées. Médicaments, psychothérapies, thérapies cognitives et comportementales, thérapies familiales ou groupes de soutien sont parfois une des solutions possibles.

Dans ces troubles, on retrouve la dépression, la bipolarité, la schizophrénie, les troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie…), le stress post-traumatique, les troubles obsessionnels-compulsif, la paranoïa, des TOC…

Les handicaps sensoriels

Les troubles sensoriels concernent la perte totale ou partielle d’un ou plusieurs sens, comme la vue, l’audition, l’odorat.

Ils peuvent être difficiles à détecter sans indicateurs visibles, comme le port de lunettes ou d’appareils auditifs.

Les troubles sensoriels peuvent avoir des causes variées. Par exemple, cela peut être un dysfonctionnement du système nerveux central, un événement traumatique ou une prédisposition génétique. Ils ont parfois des conséquences importantes sur la santé, le comportement, les relations sociales et le développement des personnes qui en souffrent.

Les troubles sensoriels peuvent affecter la qualité de vie, l’apprentissage, la communication et les interactions sociales des personnes qui en sont atteintes. Il existe des solutions pour les aider à gérer leurs difficultés. À cette fin, on peut envisager un aménagement de l’environnement, l’utilisation d’accessoires adaptés, une approche psychocorporelle ou une aide à la gestion du stress.

On les retrouve sous forme de surdité, de déficience visuelle, du trouble du spectre de l’autisme, des crises d’épilepsie, d’acouphènes, d’hyperacousie, de surdicité (déficience auditive et visuelle), d’anosmie (perte odorat), d’agueusie (perte du goût)…

Les troubles musculosquelettiques

Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont également des handicaps invisibles. Ce sont des affections touchant la périphérie des articulations.

Les TMS sont souvent causés par des facteurs professionnels, comme les mouvements répétitifs, les postures contraignantes, les efforts excessifs ou le stress. Ils peuvent notamment entraîner des douleurs, des raideurs, des lourdeurs et une gêne fonctionnelle. Tout cela affecte la qualité de vie et le travail des personnes concernées.

Les TMS peuvent être soignés par des traitements adaptés (médicaments anti-inflammatoires, infiltrations, kinésithérapie, chirurgie). On peut aussi les prévenir par des mesures ergonomiques. Il suffit parfois d’améliorer les conditions de travail, la réduction des contraintes physiques, la formation des salariés ou la promotion d’un mode de vie sain.

On les trouve sous forme de lombalgie, tendinite, cervicalgie, douleurs articulaires, syndrome du canal carpien, hernie discale

Cette liste n’est pas exhaustive évidemment, il existe d’autres formes de handicaps invisibles qui peuvent affecter la qualité de vie des personnes concernées. En France, on estime que 12 millions de personnes sont en situation de handicap, dont 9 millions ont un handicap invisible (APF France Handicap). Ces handicaps sont souvent mal compris ou ignorés par le grand public. La sensibilisation est la base d’un changement radicale sur la compréhension de ce mal.

À lire : Handicap Visible, Handicap Invisible !

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