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« Sport unifié » et handicap : découvrez le projet de la fondation OVE

« Sport unifié » : découvrez le projet de la fondation OVE
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À l’occasion de la « Semaine Olympique et Paralympique » organisée au Grand Parc Miribel Jonage, nous avons pu rencontrer Sébastien Bonner, membre de la fondation OVE qui nous parle du projet « sport unifié ».

Sébastien Bonner est membre de la fondation OVE. Forte de 120 établissements dans toute la France, celle-ci accueille et accompagne des enfants, des adolescents, des adultes et des personnes âgées, handicapées ou non, afin de favoriser leur inclusion dans la société. Cette année, elle a lancé le projet « sport unifié » qui a pour objectif de permettre des personnes en situation de handicap de pratiquer dans des clubs valides.

Pouvez-vous nous parler de la fondation OVE ?

La fondation OVE gère différents établissements sociaux et médico-sociaux dans toute la France, et principalement dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. On en a une centaine dans toute la France pour environ 5 000 personnes accompagnées. Chaque établissement accompagne des jeunes sur différents projets à l’année. De mon côté, je travaille sur l’activité physique adaptée. En fait c’est du sport adapté aux possibilités de chacun.

En quoi consiste le projet « sport unifié » ?

On a monté le projet sport unifié qui consiste à proposer une activité physique aux personnes en situation de handicap dans des clubs valides. Quand on m’envoie une fiche de renseignement, je contacte des clubs pour savoir s’ils seraient d’accord pour accueillir quelqu’un en situation de handicap. Si oui, on peut aller faire de la sensibilisation en amont, prendre du temps avec le coach et les éducateurs pour parler des difficultés et des capacités de la personne en situation de handicap. Ensuite on organise une séance d’essai et si le sportif est toujours partant pour intégrer le club, la fondation créé sa licence.





Est-ce que toutes les personnes de la fondation peuvent participer ?

Pour l’instant, c’est ouvert dans certains de nos établissements, parce qu’on voulait d’abord s’implanter localement, mais l’idée c’est au fur et à mesure de le proposer dans tous nos établissements.

Est-ce que vous proposez aussi une orientation vers des clubs de handisport ?

Sur ce projet, c’est uniquement pour des clubs valides. Mais on peut aussi les aiguiller vers d’autres programmes. Je sais que pour certains c’est difficile de pratiquer avec des valides.  On a des clubs qui font du sport adapté et du sport vraiment inclusif. Donc là, ça dépend des personnes et de ce qu’elles veulent.

Qu’est-ce qui fait que certains s’orientent vers du sport valide ?

Parfois, le sport adapté, eh bien, il est trop adapté. Il y a différents types de handicap. Alors parfois, oui, il faut proposer une activité adaptée quand il y a des handicaps assez lourds. Mais dans certains cas de handicaps plus légers comme du trouble du comportement, si on arrive à cadrer le jeune, il peut pratiquer avec des valides. On va faire en sorte de rencontrer les responsables du club et de mettre en place des petites adaptations pour que la personne puisse pratiquer normalement.

Combien de personnes suivent le programme sport unifié ?

On a commencé en janvier et 52 personnes de nos établissements qui suivent ce programme. Une quinzaine de clubs qui sont d’accord pour faire vraiment du sport unifié, donc vraiment inclure des personnes en situation de handicap dans leurs collectifs. L’objectif l’année prochaine ça sera d’agrandir de plus en plus.

Propos recueillis par Loris Castaing

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