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Le Comité interministériel de l’habitat inclusif enregistre des progrès concluants

Le comité interministériel de l’habitat inclusif enregistre des progrès concluants
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Le déploiement de l’habitat inclusif a beaucoup progressé sur l’année 2022 : c’est le constat qu’a fait le comité interministériel de l’habitat inclusif à l’issue de sa réunion du 21 février dernier.

Réuni le 21 février dernier, en présence de Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement, et Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, le comité interministériel de l’habitat inclusif a fait part de progrès concluants sur l’année 2022.

1885 projets d’habitats inclusifs

Ainsi, les membres du comité notent qu’en 2022, la quasi-totalité des départements se sont engagés dans le développement de l’habitat inclusif et ont formalisé une programmation pluriannuelle de financement de cette nouvelle offre dans le cadre des Conférences des financeurs.

Ce qui fait qu’au total, 1 885 projets d’habitats inclusifs seront déployés sur les territoires dans les prochaines années, pour répondre aux besoins de 18 070 personnes en situation de handicap ou âgées.

Un financement facilité par l’Aide à la Vie Partagée

Pour les membres du comité de l’habitat inclusif, cette réussite provient du fait que ces projets font sens dans les territoires et répondent à une attente forte des Françaises et des Français. Mais c’est aussi le résultat d’une forte impulsion politique, notamment liée à la mise en place de l’Aide à la Vie Partagée ou AVP.

Créée par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021 et payée par les Départements, l’Aide à la Vie Partagée permet de financer l’animation et la coordination de la vie sociale au sein des habitats inclusifs. Pour les programmes actés, le financement de l’aide à la vie partagée est assuré par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) à hauteur de 80% des dépenses. La trajectoire financière de la CNSA pour ce dispositif représente ainsi plus de 70 millions d’euros de financement annuel pour ces projets à l’horizon 2025.

« La poursuite du développement de l’habitat inclusif est une ambition forte, rappellent, en parallèle, les membres du comité de l’habitat inclusif. Les collectivités territoriales et leurs élus sont d’ores et déjà amenés à se saisir de cette forme d’habitat, par le rôle de coordination du conseil départemental et par la planification par les intercommunalités depuis la loi 3DS. En plus de la contribution financière à l’aide à la vie partagée, l’État poursuivra son accompagnement en matière normative pour simplifier et accélérer les projets ».

Poursuivre le déploiement du dispositif au bénéfice des personnes âgées ou handicapées

Si l’année 2022 s’est avérée prometteuse en la matière, les membres du comité de l’habitat inclusif comptent bien poursuivre dans cette dynamique positive et promettent que l’année 2023 sera l’occasion de créer des habitats inclusifs très sociaux (PLAI), au bénéfice des personnes âgées ou handicapées les plus modestes. Ils précisent que les préfets seront également sensibilisés au développement de cette forme d’habitat.

À noter que dès 2021, la démarche « Bien vieillir dans les Petites villes de demain » a été lancée par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) avec l’objectif de soutenir les stratégies de revitalisation des centres-villes et des centre-bourgs de façon adaptée aux besoins et aux aspirations actuels et futurs des personnes en situation de handicap et ou âgées.

« L’habitat inclusif, un levier à renforcer »

« L’habitat inclusif, c’est plus qu’une alternative à l’établissement médico-social et au domicile « ordinaire », c’est une autre manière de vivre ensemble, mais aussi d’habiter un bourg, un quartier, un territoire, a commenté en ce sens Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Pour les personnes âgées, l’habitat inclusif offre un environnement bienveillant tout en permettant de vivre pleinement au sein d’un collectif et de continuer à s’investir pour la collectivité. Ces sujets résonnent profondément avec nos travaux menés dans le cadre du Conseil national de la refondation « Bien vieillir » qui portent une autre vision du vieillissement. L’habitat inclusif est donc un levier à renforcer ».

Des propos complétés par ceux de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée des personnes handicapées :« Proposer d’autres parcours aux personnes en situation de handicap est un objectif primordial, sur lequel nous travaillons de façon volontariste dans le cadre de la Conférence nationale du handicap. Mon objectif, c’est de lutter contre les chemins de vie tout tracés qui s’imposeraient aux personnes handicapées. Il y a donc un enjeu à mettre à disposition des personnes concernées différentes possibilités, en particulier dans le choix de leur lieu de vie et des personnes avec lesquelles elles souhaitent vivre. L’habitat inclusif offre de telles solutions, et c’est la raison pour laquelle nous entendons le développer ».

Pour en savoir plus sur l’habitat inclusif, rendez-vous ici.

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